AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €

(Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »




Invité
Invité

Revelio

MessageSujet: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 1:55


ROSENBACH, DEMELZA WILHELMINE
Marginaux & Autres



« The body apologizes to the soul for its errors, and the soul asks forgiveness
for squatting in the body without invitation. »


INFORMATIONS
Nom : ROSENBACH, ces commerçants qui ont réussi, ces bourgeois qu'on aimerait pointer du doigt parce qu'ils n'ont pas de nom noble mais qu'on se doit bien de respecter pour leurs talents. Indéniables opportunistes, ils vendraient du sable dans le désert, d'où leur patrimoine plus qu'indécent aux yeux de la population en difficulté. On les trouve parfois dans la Justice, bien que leur premier amour reste le désir de briller et de faire briller les yeux du monde.
Prénom ◆ DEMELZA, sa mère disait qu’il s’agissait d’un prénom sorcier, un dont les origines restent nébuleuses, assez étrange pour aller à cette enfant particulière. Prenant racine en Cornouailles, il trace le lignage bourgeois opportuniste, la noblesse délaissée et le rappel des ancêtres. WILHELMINE, les racines germaniques, plus classique, ancre qu’elle ne doit jamais oublier.
Surnom ◆ LA METAMORPHOMAGE, parce que c’est ce que sont les anomalies, après tout, leur nature les définit, même si l’on s’applique à le souffler dans le dos car il faudrait être stupide pour se priver de ses talents en n’offrant pas un minimum de respect. DOIGTS DE FEE, quand on désigne son rapport aux tissus, aux étoffes précieuses, à cette haute couture dans laquelle elle évolue.
Lieu & date de naissance ◆1ER JANVIER 1903, symbole de la vie, de ce passé qu'on laisse derrière. Elle est ironiquement l'incarnation même de ce que sa mère a laissé derrière elle. Entre les murs du manoir de Berlin. La cuillère en argent dans la bouche ne saurait effacer le feu peu naturel de ses cheveux.
Métier ◆ CREATRICE DE MODE, ancienne costumière dont les sortilèges associés aux vêtements ont fini par lui ouvrir les portes d'un marché plus important. Elle aime à jouer avec les tendances, à associer les magies les plus complexes aux tissus les plus précieux. Elle possède une boutique nommée Caprices ouverte à Berlin.
Lieu d’habitation ◆ ULM, MUNICH. Nul ne sait ce qui a motivé son choix. On dit qu'une métamorphomage se sent forcément plus en sécurité là où la dichotomie règne, là où on ne se mélange pas. Elle possède sa boutique à Berlin au-dessus de laquelle se trouve un petit appartement mais elle réside en réalité chez Ebenezer Eiche à l'heure actuelle.
Statut de sang ◆ SANG-PUR, hémoglobine défaite de sans-magie qui ne s'en targue pas, il ne s'agit là que d'une tradition pour sa mère, d'un hasard pour son père. Ils ne s'en servent pas comme d'un drapeau, simplement comme d'un patrimoine sorcier ancien.
Classe sociale ◆ MARGINALE, née de parents à la bourgeoisie forgée d'espèces sonnantes, elle est la chute vertigineuse de leurs espoirs, l'équilibriste qui parvient à garder l'illusion de la tête haute. Il est mal vu d'aimer cette enfant mais leur loyauté à la famille les pousse à faire fît des opinions.
État civil ◆ CELIBATAIRE, qui voudrait d'elle ? Elle aurait pu être fiancée à un autre bourgeois  reconnu pour ses inventions du quotidien, un homme que l'on disait charmant et riche mais il a exigé d'elle la soumission et la disparition de son anomalie. Il est mort, à ce jour et elle ne ressort pas indemne de cette relation abusive.

Éducation ◆ Durmstrang l'a formée, Durmstrang l'a détruite. Elle a pu y entrer parce que sa famille a de l'argent, parce qu'ils avaient les moyens mais en désirant y faire ses armes, Demelza savait qu'elle en souffrirait. Les camarades allemands étaient des monstres d'intolérance, elle en a bavé, elle a été le jouet de leurs mauvais coups, elle a été blessée souvent de leurs mots, de leur violence mais elle n'a pas voulu baisser les bras, elle s'est accrochée au besoin d'apprendre, d'avoir une éducation solide et reconnue. Elle en a encore les souvenirs cuisants et l'amertume, laissant de côté les brimades pour tenter d'avancer - elle n'oublie pas, pourtant. La classe étoile qui aurait dû être un signe de réussite a été plus terrible encore, la compétition lourde sur le coeur trop jeune, on l'a sous-estimée, l'Allemagne n'est pas prête pour les gens comme elle. Elle a arrêté, elle a abandonné à la fin du cycle 3, sa formation en Philomagie suffisant à satisfaire ses désirs. Aller plus loin aurait coûté trop, en argent comme en santé. Ce monde n'était pas pour elle, elle y a survécu, elle en a retiré l'envie de prendre sa revanche.

Opinion politique ◆ Ca ne la concerne pas, voilà ce qu’elle répond lorsqu’on la questionne sur le Secret Magique. Il ne faut pas oublier que son sang est pur, que sa mère est anglaise, qu’il y’a eu le sacrifice de la noblesse maternelle au profit d’échanges commerciaux et d’une alliance de patrimoine. Demelza estime qu’elle n’est pas la mieux placée pour se préoccuper de ce que le monde devrait être, elle qu’on juge sans cesse, elle qu’on méprise pour son anomalie. Elle pourrait envisager un monde où la différence est acceptée, elle pourrait désirer se libérer des carcans qui emprisonnent l’Allemagne mais elle ne veut pas décevoir sa famille, elle ne veut pas faire d’ombre à leurs décisions en exprimant son opinion. Elle est neutre, elle tente de ne pas juger même si il est difficile parfois de tenir sa langue en créant une tenue extravagante pour un noble aux avis tranchés. On lui reconnait cette qualité : son insolence ne dépasse pas le seuil de la politique, elle ne dépasse jamais les limites qui mettraient à mal ce commerce auquel elle tient tant. Il y’a une certaine égalité dans les horreurs, non ? La politique nuirait à son arrière-boutique.

Réputation ◆ Outre la réputation liée à son anomalie, qui lui a mis nombre de bâtons dans les roues, Demelza est reconnue pour son travail, elle existe par lui aux yeux de beaucoup. La créatrice est dérangeante mais ses créations sont remarquables de finesse. Elle est les doigts de fées qui savent sublimer une silhouette et elle aime à satisfaire sa clientèle, rien n’est trop beau ou impossible. Si on lui demande quelque chose, elle trouve une solution et en cela, elle est un tant soit peu digne d’intérêt. Elle a de l’esprit, cette petite, et de l’éducation, dommage qu’elle soit à la limite d’être monstrueuse. Insolence des artistes, souffle-t-on parfois. Elle évolue dans la société telle une danseuse au dessus d’un vide macabre. On retient ses cheveux de feu, son regard changeant, sa bizarrerie et sa façon scandaleuse d’être ce qu’elle est. Peu savent combien elle se sent à l’écart du monde, mise à distance par sa façon de penser ou d’exister. On aime se scandaliser, dans les mondanités, on aime parler et murmurer alors elle offre le sarcasme quand une critique ou qu'un jugement atteint son oreille. Son auto-dérision peut plaire mais parfois un brin de froideur peut intriguer. Elle est paradoxale, trop jeune. L’intelligence coincée dans le vice de la métamorphomagie, la bourgeoisie qui accepte qu’on parle d’elle. Les Rosenbach sont comme cela, parlez d’eux en bien ou en mal du moment que leur nom est sur vos lèvres. Elle flatte moins bien que les siens, c’est la création pour la création moins que la manipulation, avec Demelza.  Au moins sait-elle rester à sa place en ne se mêlant pas de politique.

Particularités ◆ Demelza est métamorphomage, la société la définit - malheureusement - au travers de cette anomalie qui ne se lisait autrefois que trop sur ce corps considéré comme vicié. Elle a elle-même du mal à s’en accommoder bien qu’elle prétende le vivre avec facilité. Elle en a souffert toute son existence, vingt-quatre années de jugements permanents qui ont brisé certaines choses dans cet esprit trop souvent brimé, malmené. Le roux de ses cheveux a une intensité magique, tout chez elle est capable de varier, si bien qu’elle a une facilité à disparaître au coin d’une rue, à se fondre dans un décor si le besoin s’en fait ressentir. Sa maîtrise n’est toutefois pas parfaite, la psyché bloquée au coeur du déni a tendance à perturber les couleurs, à faire transparaître sur la chevelure ou dans les yeux des nuances d’émotions que peu comprennent - on n’a aucune envie de décrypter une telle chose. Elle a développé au fil des années une certaine faculté à étouffer ses ressentis dans l’exercice publique de sa profession, ainsi a-t-elle l’image d’une jeune femme assurée, mordante et déterminée, sarcastique à souhait aux yeux d’une société qui certes méprise ce qu’elle est mais ne saurait entièrement détourner l’attention de ses talents. Dans le privé, quand le rideau tombe, elle en vient à s’effondrer, se briser quand toute l’horreur de sa nature l’étouffe, étreinte par des crises de panique sans nom qui peuvent la mener à se faire du mal - plus ou moins volontairement. Elle en ressort épuisée mais ensuite apte à se relever, cycle infernal d’intériorisation.

Au-delà de ce qui est inné et parce qu’elle a eu besoin d’une catharsis, elle a multiplié divers apprentissages qu’elle applique à ses créations. Le grand drame de son être est sans aucun doute le fait qu’elle soit brillante, prodige intellectuel qui étouffe dans sa propre chair. Elle touche à de nombreux domaines, cherche à appliquer l’improbable sur l’art de vêtir. Sa soif de savoir en devient une addiction, elle a toujours le désir fou de découvrir, comme si connaître pouvait apaiser l’ébullition incessante de ses pensées. Elle a une vision particulière de ce qui l’entoure, une facilité à percevoir des subtilités et des applications possibles à la magie. C’est tout ce qu’elle a, la magie, dit-elle souvent aux rares proches conscients de ses failles, de ses peurs. Elle s’accroche au fait d’expérimenter pour combler le vide infini de son avenir. Quelques connaissances des runes lui font penser qu’il y’a en ce langage une véritable esthétique mais elle est loin d’en être une maîtresse, simple curieuse qui trouve en cela une forme de défi, des lectures qu’elle n’applique pas vraiment elle-même, elle s’inspire simplement des formes, du visuel, comme on observerait une sculpture ou une peinture. Le véritable talent de Demelza réside en cela, en son intellect exacerbé. C’est également le plus grand des dangers car plongée dans la magie noire, trempant ses doigts de fée dans l’obscurité, elle risque sa perte pour des plaisirs obscurs. Que quelqu’un l’arrête avant qu’elle ne meure de trop vouloir goûter aux mystères du monde. Divinement douée qui risque l'amoralité.

Sous-groupes ◆ C’est à sa profession qu’elle doit tout. Caprices (haute couture) est une boutique qui a ouvert ses portes il y’a trois ans. Demelza a fait ses armes dans la confection de costumes de scène pour diverses pièces de théâtre, ensorcelant les tenues pour donner vie à la vision du metteur en scène, associant divers sortilèges afin de facilité le déroulement du spectacle. Certaines de ses création ont ainsi attiré l’oeil d’artistes au style décalé puis de nobles désireuses de ces références intellectuelles qui font bien en société. D’abord anonyme et travaillant seule, la sorcière a eu à coeur de toujours trouver comment satisfaire les demandes sans compter ses heures, cherchant à compenser sa jeunesse par la finesse d’un travail bien fait. Parmi ses modèles les plus vendus, il y’a des robes aux couleurs chatoyantes s’adaptant à l’humeur de celles qui les portent dont la magie des motifs devient noire au besoin de déplacement du côté moldu. L’envie d’innover l’a poussée à forger des partenariats variés avec des joailliers et des parfumeurs, les lignes de vêtement s’associant aux parures ou aux odeurs. Elle a récemment étendu son domaine au niveau des accessoires et si elle a une employée, elle ne lui a pas ouvert tous ses secrets. Aux Caprices, on fait du sur mesure, on ne refuse rien à la clientèle noble, on trouve ce qu’il faut pour le bon plaisir de ces messieurs dames. La vérité c’est qu’elle confectionne parfois, dans le secret d’une partie dissimulée de la boutique, quelques cadeaux empoisonnés. Cravates étrangleuses, noeuds papillon hallucinogènes ou robes étouffantes sont parfois des pièces sublimes qui se font fatales, brûlant une fois leur oeuvre accomplie. Elle n’en réalise cependant que peu pour des prix vertigineux, garantissant le secret de l’identité. Un contrat magique est toujours signé pour ce type de réalisations. Tout s’achète, en Allemagne.




HRP
Personnage : Inventé. Face claim : Katherine McNamara. Pseudo : Wicked Witch (Rainbow Dash national du trio des délateurs =>) Âge : 25 ans. Où avez-vous connu le forum : Bazzart. Comment décririez-vous votre rythme RP : Frénétique.   facepalm Commentaire : bave  bave

* Doré - capacités innées / Vert - capacités acquises



Invité
Invité

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 2:23

THEMES

Vie quotidienne : Le quotidien de la sorcière était jusqu’à récemment fait de multiples activités, assez peu encline à dormir, elle n’est pas du genre à s’offrir de grasse matinée. Elle commençait toujours par un petit déjeuner un livre posé à côté d’elle, occupant l’esprit embrumé pour un réveil qu’elle considère en douceur. De là, elle prenait une douche brûlante avant de se préparer pour se rendre à la boutique où sa journée commençait par un tour des commandes réalisées, des emballages à vérifier et des livraisons à effectuer. Perfectionniste, elle poursuivait par la vérification des comptes et la lecture du courrier. Une journée n’est cependant jamais fixe car le sur-mesure nécessite à la fois de connaître la clientèle et de trouver les solutions adéquates face à la demande. De nombreux rendez-vous s’enchaînent ainsi régulièrement et peuvent décaler ses activités étant donné qu’elle va jusqu’à se déplacer si les nobles les plus généreux le réclament. Demelza fait toujours en sorte de respecter les délais, ce que l’employée lui permet de faire lorsque certaines tâches peuvent être confiées, la couturière avec qui elle est associée ne répondant également qu’au crédo de l’excellence. Le sommeil toujours assez perturbé, elle travaillait jusqu’à tard sur des idées, des croquis ou des études sur les couleurs, les innovations récentes, tout ce qui pouvait lui permettre de conserver la réputation de la ligne de vêtements. La réalisation d’accessoires est toujours plus rapide que celle de robes, de costumes ou de lingerie, la nécessité de confort et de magie agréable à l’oeil demandant plus de travail. Elle dînait en général assez tard, en effectuant d’autres activités. La détente est synonyme d’apprentissage avec Demelza, raison probable de la difficulté qu’elle éprouve à cesser de penser pour s’endormir. Un accident a cependant modifié son quotidien et elle ne se trouve plus dans l’appartement au-dessus de la boutique mais chez un homme du nom d’Ebenezer à qui elle doit la vie, elle a donc dû cesser toute activité durant un mois suite à une violente agression.

Liens familiaux : Du mariage de Detlev Rosenbach et Elisabeth Wellington sont nés trois enfants, Demelza est la cadette, elle a un frère aîné et une petite soeur avec qui l’entente n’a pas toujours été au beau fixe. Il faut avouer que la métamorphomagie de Demelza a créé des ennuis à sa famille, les jugements de la société rendant les relations internes tendues. On est pourtant loyal dans ce cocon et on lutte ensemble contre le monde qu’on tente de charmer avec des arguments, des manipulations, des flatteries et des sourires. Commerçants et mondains, ils savent tirer parti de toutes les situations. Detlev a certes envisagé d’abandonner sa fille lorsqu’ils ont compris quel héritage coulait dans ses veines, il n’en a pas moins fini par aimer Demelza, sa malice, son intelligente et son insolence acide. Il a toujours aimé les femmes de caractère, le père de famille. Elisabeth est celle sur qui tous les reproches sont tombés, ceux de sa belle-famille comme ceux du monde, car c’est de sa lignée que vient l’anomalie, ce qu’elle a très mal vécu et dont elle culpabilise encore, bien que ça n’enlève pas ses qualités de mère aimante quoique très occupée. Elle a abandonné la noblesse des Wellington pour cet avenir en Allemagne, une noblesse trop désireuse de traverser les frontières pour ne pas y sacrifier le titre d’une fille. Le fils du couple, Lukas, est l’incarnation des attentes de ces bourgeois, homme intelligent et habile qui caresse ses comparses dans le sens du poil pour obtenir ce qu’il désire. Mondain doué sans être un fêtard invétéré, il n’a pas eu de relations suffisamment stables pour se marier et c’est donc avec sévérité qu’il veille sur ses soeurs. Demelza a eu quelques disputes avec lui au cours des années, le jugeant trop proche de ces gens qui lui faisaient du mal, à elle. Il a eu des difficultés à comprendre à quel point la métamorphomage souffrait plus de sa condition que le reste de la famille, ils se sont rapprochés lorsqu’elle est entrée à Durmstrang et s’entendent plutôt bien depuis ; il lui reproche ses idées un peu folle sans pour autant la désapprouver entièrement. Il a simplement peur pour elle. Nora est plus distante avec sa grande soeur, elles échangent sur ce qu’elles apprennent du monde mais jamais à propos de sentiments ou de vie privée car elles ont parfaitement conscience que cela mènerait à des sujets glissants et des paroles blessantes.

Compétences magiques et baguette : Sa formation en philomagie à Durmstrang a permis à Demelza d’acquérir de solides compétences en sortilèges et métamorphoses, c’est de là qu’elle a développé une passion certaine pour l’association d’effets sur les tenues qu’elle créer. Elle dessine, fait des croquis, compétence nécessaire à sa profession même s’il ne s’agit pas là de capacités purement magiques, aucun tenue ne peut prendre vie sans ce travail préalable. C’est une intellectuelle, ce qui implique une passion dévorante pour les livres, pour de nombreux débuts d’apprentissages variés, assez autodidacte. Elle a besoin de découvrir de nouvelles choses et est capable de sortilèges réellement élégants, fluides, faire de la magie comme une seconde nature toutefois elle n’est pas une duelliste, plutôt du côté de la recherche, de la compréhension de techniques complexes, elle n’est pas adepte de la violence des combats même sportifs. Elle est également incapable de soigner, son attraction pour la magie noire et les pratiques anciennes troublant trop ses pratiques pour lui permettre d’effectuer des actes de soins réels. Elle n’est pas particulièrement talentueuse en potions non plus, se contentant des bases apprises au cours de sa scolarité sans réel succès ou talent, elle ne s’en sert finalement que peu à moins qu’il ne soit nécessaire de rendre un objet toxique - et dans ce cas, elle a besoin de suivre scrupuleusement une recette, ce domaine lui est trop éloigné pour se permettre de faire preuve de créativité. Elle y associe ensuite des sortilèges, des maléfices, car c’est en cela qu’elle se défend. Sa première baguette en bois de charme et crin de Licorne est morte il y’a de cela un an, lorsqu’elle s’est mise à toucher à une sorcellerie plus sombre, mettant à mal le coeur trop pur. Elle en possède désormais une en bois d’ébène contenant une Plume d’Alkonost, droite et plutôt souple, elle a la particularité d’avoir un pommeau blanc.

Vie amoureuse et sexualité La vie amoureuse de Demelza est extrêmement limitée, si on la regarde, on recule et se reproche rapidement cet égarement. Elle peine à se sentir proche d’autrui de part sa façon de penser et de toujours réfléchir ou ressentir mille choses mais également parce que sa métamorphomagie est un tabou en Allemagne, on y voit les vices du corps. Elle n’a eu qu’un homme finalement dans ses draps, qu’un fou pour s’attacher à cette sorcière, pour l’aimer mal. Il a promis de l’épouser si elle acceptait de se faire retirer son anomalie, chose impossible malgré la promesse dingue de charlatans. Il s’est avéré aussi impatient que possessif, plutôt brutal, considérant vite que Demelza lui appartenait. La vérité c’est que le sexe l’a ennuyée, tantôt douloureux tantôt provoquant son indifférence. Elle se considère aisément frigide, paradoxe de celle dont la particularité rimerait presque avec vice et débauche au regard de la société. Elle a besoin d’aimer, la rousse, pour éprouver. Le rejet de ce corps qu’elle perçoit pourtant avec force et souffrance l’empêche de savourer un quelconque contact qu’elle évite. Cérébrale, elle regarde les hommes intelligents, souvent plus âgés, sans jamais rien oser - ni s’attacher ni tenter. Sa malheureuse expérience avec Emil a manqué la tuer et elle ne s’en est toujours pas vraiment remise, la confortant dans l’idée qu’elle est soi fantasme interdit soit monstruosité dégoûtante. Elle n’apprécie pas qu’on l’observe avec trop d’insistance, qu’on détaille ses courbes et les compliments sont aisément pris comme des moqueries. Son enveloppe charnelle est de l’ordre de ce privé qu’elle apprivoise difficilement, quand elle ne porte pas le masque d’une libellule illusoire.

État de santé : Si on a tendance à accuser les métamorphomages d’être des damnées, de payer les vices de leurs parents et d’être empreints de péchés, Demelza est en bonne santé physique, elle n’a pas été considérée malade par les siens. Elle ne s’est jamais perdue dans les dérives de la chair et du plaisir, dont elle est assez détachée pour l'heure. Sa constitution est certes apparemment fine et gracieuse, elle n’en est pas moins aussi solide que n’importe quelle autre sorcière. C’est du côté de l’esprit que vient le mal, elle cache ses crises de panique, sa déprime qui peut survenir violemment et la faire s’effondrer. Elle souffre véritablement de sa condition au point d’avoir une vision assez dégradée de son corps qu’elle juge imparfait et dérangeant, persuadée que si nul ne peut l’aimer, peut-être la douleur et la mort seraient salvatrices. Son frère lui a évité un certain nombre de fois des chutes vertigineuses et des blessures profondes en la récupérant juste à temps dans diverses pièces du manoir. Elle est victime d’angoisses violentes, de peurs terribles, de pulsions destructrices qui passent par le goût de la magie noire, des gestes rageurs qui brisent les miroirs ou des songes suicidaires. Si ça ne dure jamais au-delà du seuil d’épuisement, il devient urgent qu’elle s’attache à quelqu’un qui puisse lui apprendre à s’accepter au risque qu’elle ne finisse par se suicider ou pousser autrui à l’achever.



Invité
Invité

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 2:26

Histoire

quotes by Gregory Maguire.
Horrors.
« The eye is always caught by light,
but shadows have more to say. »

C’est la révolte irrévérencieuse, la marginalité affichée, les jugements d’autrui comme parures. C’est la souillure sur la grâce, l’erreur sous le charme, le danger derrière le sourire. C’est le luxe d’aimer les murmures, d’en savourer l’âpre délicatesse sur l’âme pour en vomir les douleurs ensuite. C’est le tic tac inéluctable vers la mort aux doigts glacés, aux courbes charmantes. C’est l’éclat de mille couleurs qui s’affichent avec provocation pour couvrir les délices des ombres, les mensonges. C’est la pulpe de l’index qui caresse avec tendresse les interdits, parce que ce qui ne doit pas être approché l’attire à se damner. On dit monstres, anomalies, dégénérescences. Elle souffle élixirs, exotisme, fascination. On veut la protéger de ses déviances, on veut l’empêcher de laisser le poison se distiller dans ses veines, ô jolie Juliette esseulée. Elle tourbillonne depuis toujours, elle s’entiche de ce qui détruit, parce que c’est tout ce qu’elle a l’impression d’avoir, tout ce qui n’appartiendrait qu’à elle. Pas de dynastie, pas de devoirs, d’avenir, seulement les promesses vides qui ne cessent de mourir. Lente agonie. La danse macabre de ceux qu’elle tente d’attraper et qui blessent toujours le coeur désespéré d’être aimé. Ah si elle pouvait graver sur sa peau les amours non consommés pour avoir la sensation d’y avoir assez goûté. C’est celle qui attire le regard, qu’on observe avec curiosité, drôle d’expérience qu’il est impossible de concrétiser dans une société qui déteste les décalages, la différence. Ange déchu de leurs fantasmes — tous les leurs, d’infinies possibilités sur une seule enveloppe charnelle, désir brûlant qu’ils approchent et s’interdisent quand ils réalisent l’horreur qui en résulterait. On ne veut pas perdre un Nom, jamais, pas même pour de beaux yeux colorés. On se dégoûte parfois d'observer mais on le tait, on assure que ce qui plaît, c'est l'art, pas l'artiste.


Le miroir est brisé face à elle, craquelé, les bouts tranchants éparpillés. C’est bleu, c’est vert, c’est mauve, à ne plus savoir qu’en faire. C’est une palette sublime de teintes pastel qui s’étire le long des cheveux roux. L’ambre meurt dans l’obscurité et son reflet lui fait mal. Les prunelles fixent la surface réfléchissante avec tristesse et dégoût, voudraient s’en défaire mais n’y parviennent pas. Pourquoi vivre si elle n’est personne et tout le monde à la fois ? Elle a essayé d’être quelqu’un, à six ans elle prenait les traits charmants de sa soeur, d’une amie ou d’une cousine, cherchait en ces autres fillettes ce qui pourrait plaire à une société étriquée. Elle n’y arrive plus, elle a la sensation de mourir encore, de s’étouffer dans ce corps qu’elle déteste, qu’elle blesse parfois pour espérer en extirper le mal qui la ronge. Ce n’est qu’elle et ce reflet, dans l’infinie solitude du silence parce qu’elle ne peut pas s’avouer faible, elle ne veut pas être la sorcière vaincue. L’hémoglobine s’échappe de la main qui a heurté le miroir, la brûlure lui arrache une plainte sans la faire bouger, sans qu’elle n’attrape quelques fioles pour se soigner. Elle veut se blesser pour s’oublier, elle n’a trouvé aucune autre solution. Ca apaise la tornade, quand elle crache sa peine. L’iris blanchit puis noircit, la couleur s’agite, orne de ses parures les pigments de son coeur. En a-t-elle besoin ? Du haut de ses seize ans, déjà, elle hait ce don que la nature lui a donné, parce qu’elle voit les regards sur elle, ceux qui sont un instant attirés puis se peignent d’une répugnance, on y croit aux vices des métamorphomages mais elle, elle ne les a pas. Elle en a d’autres, seulement pas ceux-là, pas ceux de l’enveloppe charnelle qu’elle peine à apprivoiser. Elle est l’ombre, tantôt fantomatique tantôt palpable. Elle s’efface souvent, vole un visage et s’échappe pour se faire oublier, parce que c’est ce qu’elle est, c’est ce que sa malédiction lui permet : c’est l’horreur de sa nature. Elle ne trouve pas sa place avec elle-même, Demelza. Ce miroir est son enfer, ce reflet est sa prison, celle de son esprit trop brillant qui ne peut pas vivre dans cette chair là. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle hérite de ça ? Les larmes ruissèlent et l’apparence varie, suit les élans, les vagues violentes de peur. Sa peur de mourir seule ou d’un jour aimer à en crever. Elle est ivre de magie, ivre de savoir mais pas ivre de la vie qu’elle voit déjà s’échapper d’entre ses doigts si jeune. Elle ne trouve pas l’image qu’elle voudrait avoir, pas encore. Un jour, un masque se posera sur les yeux noisette, sur le visage clair, sur le sourire fané de l’enfant qui a compris qu’on la haïrait pour sa différence. Seize ans, c’est trop jeune pour désirer s’échapper de soi-même quand les autres sont à l’heure de désirer, de respirer, de brûler le temps comme si la mort venait demain. Elle se sent vide face à elle-même, les morceaux brisés ne sont que ces bouts d’elle qu’elle n’arrive pas à recoller, à assembler, puzzle mal découpé.  

Demelza a eu la chance de connaître Durmstrang. La chance de venir d’une famille capable de rouler sur l’or quand le monde va mal, tout autant que lorsqu’il va bien. L’opportunisme et les alliances commerciales font d’eux des bourgeois à l’abris du besoin, rien n’est jamais trop beau. Ils ne sont toutefois pas inutilement dépensiers et s’ils l’y ont envoyée, c’est parce qu’à l’instar de son frère aîné, elle en avait les capacités. Elisabeth Wellington avait toujours eu sur la conscience l’anomalie transmise à sa fille, elle savait que cette dernière coulait dans son sang, existait chez certains de ses ancêtres mais en Angleterre les choses étaient différentes. La proposition de Detlev était inenvisageable pour son épouse, à l’époque : abandonner l’enfant parce qu’elle était ainsi lui aurait brisé le coeur, avait-elle affirmé. Il avait cédé et le temps passant, il s’était attaché à la petite rousse, à son intellect, voyageant toujours entre le sourire affectueux et, l’instant suivant, le regard désapprobateur. La petite était trop intelligente pour leur bien à tous, trop intéressée par les choses intellectuelles quand la maîtrise de sa métamorphomagie ne la préoccupait guère - c’était moins intéressant d’observer ce qui faisait partie de son propre corps quand il y’avait un univers de livres autour d’elle, un univers de magie, de nouvelles théories à apprendre, à expérimenter. Très tôt, elle avait démontré une capacité de compréhension étonnante pour tout ce qui touchait aux fonctionnements des sortilèges, comme si l’essence de ce qui l’entourait lui apparaissait différemment du reste du monde. Demelza avait eu la chance d’entrer à Durmstrang et le malheur d’y être différente en tout. Ses professeurs la diraient encore à ce jour indisciplinée, marquée du vice de la métamorphomagie mais créative comme rares le sont les gens, créative même dans les domaines où l’on affirme que seule la rigueur permet d’obtenir des résultats. La classe étoile, elle y a goûté par ses propres capacités, elle ne l’a pas due qu’à l’argent, pas au nom de parents mais elle a dû se battre tout au long de sa scolarité pour survivre à l’hostilité ambiante. Ce qu’elle en a retiré ? De solides acquis, une éducation digne de ce nom mais un certain nombre de complexes ancrés si profondément que son corps a semblé se détacher du concept même de bonheur. Son addiction à la connaissance, son besoin de toujours en savoir plus, elle le doit au besoin vital de s’évader de cette chair dont elle est prisonnière, dont elle feint si bien être fière. Elle est entrée à Durmstrang en élève extrêmement prometteuse, elle en est sortie véritable illusion d’assurance car entre les murs de l’école, faiblir est un peu mourir.


« Penses-tu cela raisonnable, Demelza ? » Lukas est appuyé dans l’encadrement de la porte, l’air inquiet. Ils ne s’entendent pas toujours, ils n’ont pas la même vision du monde mais ça ne les empêche pas de s’aimer. Il est la lumière de leur héritage, la bourgeoisie fière et habile. Il est cet homme trop intelligent pour une société étriquée, enrobée de ses conventions. Il s’y adapte pourtant quand elle est une étrangeté jugée pour des vices qu’elle ne possède pas. Il sait qu’elle en a souffert et cette volonté de vouloir la protéger le rend parfois trop sévère. « Veux-tu que je me cache toute ma vie, Lukas ? » L’interrogation est douce quoiqu’ornée d’un sourire en coin un brin provocateur. Il sait qu’il ne devrait pas la trouver jolie avec ses mèches colorées mais comment ne pas voir du beau en une petite soeur ? « Tu prends des risques considérables en sortant de l’anonymat. » Leur famille n’est pas parfaite, c’est une certitude pourtant le père de famille, un verre à la main, ne tient pas à voir sa fille chuter. Elle n’a pas voulu se plier aux désirs du monde, elle a refusé de se fondre dans la masse, de faire disparaître cette originalité qui court dans son myocarde. Que se serait-il passé si ils l’avaient abandonnée, comme il l’avait envisagé à sa naissance ? Elle n’aurait jamais eu la chance d’exister par autre chose que la violence d’autrui. Les Rosenbach ont une certaine réputation, Demelza joue à l’équilibriste chaque seconde de sa vie, sur la corde raide entre le succès et les abysses. « La société aime le scandale sans se l’avouer, père. » Il ne peut réprimer l’ombre de ce sourire qui naît sur sa bouche. Detlev se reconnait un peu dans cette folie, dans le désir brûlant de prendre des risques, de tenter des coups de poker improbables. Cela avait payé, disait-il parfois au coin du feu. Son mariage lui-même avait été un coup de poker, folie pure que d’aller chercher une anglaise, non ? Mais une anglaise terriblement bien née, une étrangère à la beauté élégante, au patrimoine certain. Une anglaise associée à l’exportation de marchandises de toutes sortes. Detlev avait un beau-père fort généreux, à n’en pas douter. « Que cherches-tu ? La gloire ? » La jeune sorcière nie d’un signe de tête, du haut de ses vingt ans, avec l’assurance insolente de la jeunesse. « Je veux la connaissance. Je veux vivre des expériences, repousser les limites du possible. » Lukas rit. Elle est incorrigible sa cadette, indisciplinée. Elle est un peu ce qu’il ne peut pas être à plein temps. Lui aussi aime le goût du savoir sur sa langue. Demelza ne dira pas qu’elle veut être reconnue pour autre chose que l’arc-en-ciel de sa chevelure. Les derniers costumes créés pour une pièce à succès lui ont apporté de nouvelles opportunités, elle atteint lentement l’objectif qu’elle s’était fixé : innover. Elle cherche sans cesse l’inédit, refuse l’échec, travaille avec acharnement afin d’offrir une vision, un paroxysme à une forme d’art - la mode n’en est-il pas un ? Une robe donne aux femmes le reflet de celles qu’elles voudraient être, permettent aux hommes d’extérioriser l’image de leur pouvoir, de leur influence. Des planches de théâtre aux rues allemandes, il n’y’a que quelques pas. On veut tous être uniques, on veut tous se démarquer, cela elle l’a vite intégré. Trop jeune, n’est-ce pas ? L’âge importe peu lorsqu’on n’a rien d’autre que le travail, rien d’autre pour stopper l’ébullition du cerveau que la création, l’apprentissage jusqu’à overdose. Ce que regrette le plus Detlev, c’est que sa fille ne puisse obtenir un avenir conjugal, le rôle de toute une existence : elle ne sera jamais de ces mères respectées parce qu’elle a hérité d’une particularité que l’Angleterre aurait moins détesté. Demelza refuse malgré tout de s’exiler chez les Wellington, alors il l’aide, il partage son habileté commerciale, il donne de précieux conseils. Le commerce, ça fait partie d’eux. La manipulation, les mots habiles, les flatteries. La rousse n’est pas la plus douée aux jeux de séductions mais elle offre l’illusion d’être bien dans sa peau, elle prétend savourer l’art des mondanités pour écouter les envies folles de ces nobles qui achètent, qui ont une bourse pour s’offrir des caprices. Caprices, ce serait le nom de sa boutique.


Elle a l’air d’une princesse endormie, d’une poupée, d’un personnage de conte de fée. Le sommeil semble paisible, profond. On ne devinerait presque rien de la danse macabre, de loin, la robe de nuit légère voilant les marques bleues sur l’enveloppe charnelle. Il n’y’a que la marque autour du cou qui gâche net le tableau charmant. Elle n’a pas pu résister bien longtemps à la rage de l’amant, au caractère possessif. Tant pis, c’est la vie, non ? Elle sommeille dans le grand lit, reine d’obscurs songes, chevelure d’un blanc enneigé qui signe le monstrueux défaut. Elle n’a pas l’aspect de la dangerosité, pourtant - ça, c’est lui. Lui qui l’a menée entre les doigts de cet homme étrange dont on dit qu’il fait des miracles, des merveilles, qu’il change l’odieux en perfection par de mystérieux stratagèmes. Ils l’avaient déjà vu une fois, avant cela, un rendez-vous durant lequel elle n’avait rien dit, elle était restée à la place de la docile fiancée. Que n’aurait-elle pas fait pour avoir une place digne dans la société ? Elle en avait tellement honte, de sa particularité, même si elle prétendait l’inverse dans cette existence quotidienne qu’elle gère telle une actrice : menteuse, elle offre l’illusion de l’assurance, jamais la même en privé qu’à l’extérieur. Qu’a-t-il vu d’elle, ce savant, sinon la tristesse amère ? L’inconscience lui épargne au moins l’idée qu’il puisse jeter un regard sur ce qu’elle est là, malmenée, violentée - par Emil, par sa propre volonté, par la fatalité. Emil n’est pas noble, il n’est pas un dirigeant puissant mais il possède une bibliothèque sans fin, un savoir-faire magique dans lequel elle a sombré et pour garder cela, elle s’est donnée à ses excès. Cette nuit-là, elle avait dit non, elle avait estimé mériter mieux que cet avenir, qu’être sa soumise. La dispute avait été brutale, pour les deux amants à bout de nerfs, il l’a jetée contre une table de bois remplie de préparatifs pour une expérience dont il valait mieux taire le nom. La violence mêlée à la corrosion magique l’ont plongée dans le comas, faisant taire l’anomalie, estompant les couleurs de ce corps si jeune. Il l’a vendue, voilà ce qu’a fait l’amant, il a payé pour qu’elle soit défaite de l’identité profonde de sa magie viciée, pour qu’on lui arrache la capacité à changer son corps. Dans une chambre de l’hôtel particulier d’Ebenezer Eiche, elle vient d’échapper à une mort certaine. Et désormais, ce serait envers lui qu’elle aurait une dette. Demelza avait tout donné pour sa boutique, pour être quelqu’un, elle avait appris à se mentir à elle-même, à se contrôler en présence de ses clients mais elle n’était qu’une mortelle, qu’une humaine qui saigne lorsqu’elle chute.

Konrad Reinhardt

Konrad Reinhardt
Gouvernement | Autres

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 13:34

OMG j'aime les bourgeois.



Hâte d'en lire plus sur la Fraulein fun Une créatrice de mode métamorphomage j'approuve de tout coeur gah (Et elle crèche à Nuremberg : la seule vraie ville qui compte en Allemagne, tmtc huhu )

Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, on se fera un plaisir de répondre (le plus rapidement possible) à tes interrogations.



Invité
Invité

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 13:39

Complice change-forme ! Serrons-nous les coudes contre l'adversité et l'injustice de ce monde ! TEAM META-POWA superman

En vrai je pense qu'on aura largement de quoi se créer un lien.

Bonne chance pour le reste de ta fiche.

Hilda Jörgen

Hilda Jörgen
Einsicht

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 14:17

Dear lord que de perfection. Je vais définitivement venir chez toi demander ma fourrure de LG. russe Tes talents se doivent d'être exploités pour Le Plus Grand Bien. russe En plus origine bretonnes, non mais, si ça c'est pas le swag. slurp1

Officiellement bienvenue dans la bande, hâte de voir tout ça plus complété. Les questions, elles vont vers nous, on les reçoit, on les (mal)traite, on les soigne ensuite et on essaye même d'y répondre. N'hésite pas. string

Paul Lindemann

Paul Lindemann
Autres

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyDim 28 Jan - 16:57

Une créatrice de mode ! Faaaaaaaabulous. J'aime d'avance ce choix de profession associé à cette particularité, voilà qui promet d'être absolument génial. Vite la suite **



Invité
Invité

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyLun 29 Jan - 21:45

KONRAD ◊  slurp1

Mais je crèche plus à Nuremberg, faut te plaindre à Monsieur Eiche smug

NATALIA ◊ T'es une vieille métamorphomage, même gah Avec plaisir pour un lien, on a des origines du même genre en plus kyah

HILDA ◊ Finalement la Bretagne a pris un s pour déménager, c'était plus cohérent mdr mais n'aie crainte, tout ce qui plaira au bon plaisir de Madame sera réalisé swag

PAUL ◊ Hé papi, merci boogeystare

Ariel J. Jadefluff

Ariel J. Jadefluff
Autres

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyJeu 1 Fév - 12:47

j'espère que tu ne touches pas aux plumes de pioupious. mwe
mais je plussoie la fonction ainsi que la particularité... TOUT. huhu
j'pense que je pourrais passer dans ta boutique, un jour. hinhin
quoique. je ne veux pas mourir. fire



Invité
Invité

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyJeu 1 Fév - 13:17

Je touche à tout ce qui sublime une tenue, très cher smug
Mais je ne tue pas gratuitement, il ne faut pas avoir peur ! Je suis presque fréquentable et habiller les artistes, ça a été mon fond de commerce ange

Konrad Reinhardt

Konrad Reinhardt
Gouvernement | Autres

Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » EmptyJeu 1 Fév - 21:03

REVE T'OUVRE SES PORTES
Demelza  bigeyes  bigeyes La petite bichette, j'ai vraiment aimé en apprendre davantage sur sa relation avec ses parents et sa famille en général  kr Et ton écriture est très agréable à lire, c'était un plaisir  plz Je dois dire que le thème sur sa sexualité m'a particulièrement plu, j'aime beaucoup l'approche que tu choisis. Et le début de sa relation avec Ebenezer  gah  gah

Enfin... ravie de voir ce personnage sur le forum, amuse toi bien avec ta métamorphomage et continue de créer des chapeau-tueurs et des cravates-étrangleuses  x3



Le Recensement n'est pas encore opérationnel. Nous te contacterons prochainement pour que tu puisses t'ajouter aux listes. Pour l'instant, n'hésite pas à commencer à rp.  kr  Référence toi au topic sur la période de roleplay, en annonce générale, pour savoir quand et comment poster ( Acte 1 Scène 1). La période flashback t'es, naturellement, ouverte.



Contenu sponsorisé


Revelio

MessageSujet: Re: (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »   (Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. » Empty

(Demelza) ◊ « my cracks in the mirror. »

Page 1 sur 1


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Revelanda Arcanis :: SALON DU CHILL :: Archives :: Fiches Oubliées-
Sauter vers: