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a darker shade of magic † crescentia |
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Crescentia Seyfried Heimdall Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 102 Marks : 53
| Sujet: a darker shade of magic † crescentia Dim 28 Jan - 2:08 | |
| SEYFRIED CRESCENTIA NOBLE & HEIMDALL
« I dreamt of a maid at a feast with purple serpents in her hair, venom dripping from their fangs. »
INFORMATIONSNom : SEYFRIED, mouton noir des nobles, ils savent néanmoins être proches de ceux qui comptent comme leur Landgraf, Herr Röhr. Prénom ◆ CRESCENTIA, mouton noir de sa famille. Surnom ◆ CRESS l'appelaient généralement ses proches, ce qui se fait de plus en plus rare : les marques d'affections du genre ayant laissé place à de beaucoup plus froids FRAÜLEIN — et plus récemment FRAU — SEYFRIED. Ou pire: LA SCANDALEUSE. Lieu & date de naissance ◆BOURG DE KIEL, VINGT MAI 1904, elle n'a que vingt-trois ans. Métier ◆ AUCUN, promise à un futur rayonnant en temps que potioniste voire même maîtresse des runes, elle-même prévoyait d'ouvrir sa propre boutique d'apothicaire, elle n'est plus pour le moment que femme au foyer. Période d'essai lui a-t-on dit, le temps que son mariage soit bien installé, mais elle sent que ça risque de s'éterniser et c'est une punition parfaitement bien choisie par ses parents pour une jeune femme amoureuse de liberté et d'indépendance comme elle. Lieu d’habitation ◆ BREMEN, HAMBURG, même Länder, mais Bourg différent de celui où elle a vu le jour et grandi. Statut de sang ◆ SANG-MÊLÉE. Classe sociale ◆ NOBLE, elle vient de la famille la moins bien reconnue, la moins aimée de ses pairs, non que ça ne les dérange beaucoup. Elle en revanche, elle le vit plutôt mal. Troisième et dernière enfant, deuxième fille, on ne lui demandait rien d'autre que de ne pas se faire remarquer, ce qu'elle n'a visiblement pas su faire, tirant un peu plus sa famille vers le bas. État civil ◆ MARIÉE À ERWIN HÄRING depuis le quinze janvier 1927, un mariage discret, bien loin de la grande cérémonie prévue à la base, des mois, des années même, à l'avance pour son mariage avec l'héritier Häring. Elle a finalement tristement écopé du premier fils, celui que les Häring eux-même avaient mis sur la touche dès l'enfance.
Éducation ◆ Ancienne étudiante de Durmstang elle a brillé quand on ne l'attendait pas, tête de classement chaque année, elle a évidemment su intégrer la classe étoile à partir de la deuxième année et a sans mal été admise en Cycle 3 présentant sa soutenance finale en potions. Savant mélange de curiosité, d'ambition pour elle-même et de détermination à toute épreuve ça a peut-être surpris sa famille mais pas ses professeurs.
Opinion politique ◆ Aucune officiellement évidemment, lancée dans la fosse aux lions avec son mariage (et déjà, avant ça ses fiançailles) elle devine bien où se positionne sa belle-famille, mais Crescentia défend fermement les valeurs de sa famille malgré sa rancœur : HEIMDALL a son allégeance. Et on a beau l'avoir mise sur la touche l'Artefact est toujours accroché à sa peau. Ses opinions politiques s'arrêtent toutefois-là ; outre le fait qu'elle pense qu'il faut et par tous moyens arrêter Grindelwald elle n'a pas vraiment d'idéologie. La noblesse est une épine dans le pied pour elle et les autres nobles que sa famille l'agacent souvent, mais elle n'a pas de superbe alternative à proposer. De toute façon si elle aurait dû être épouse d'un Brurgraf et comptait faire bien les choses, s'éduquant elle-même en politique régionale, elle a tout laissé tomber quand l'identité de son fiancé a changé : aucun intérêt puisqu'elle n'allait plus décider de rien.
Réputation ◆ Catin, tout le monde ou presque est au courant de l'écart de conduite qui lui vaut désormais les regards ou dégoûtés ou moqueurs de ceux qui savent. Dévergondée car déflorée par son ancien fiancé, avant qu'ils n'aient prononcé leurs vœux, sur le lit du futur beau-père de surcroît, pendant une réception donnée chez eux, on dit qu'elle a bien de la chance, que son nom ait été "sauvé" par un autre mariage quoique plutôt désavantageux. Dommage dit-on, venant d'une jeune sorcière extrêmement prometteuse et même avant cela perçue comme (comble du comble) plutôt bien élevée selon ceux qui l'ont côtoyée à Durmstrang. Ceci dit venant d'une Seyfried beaucoup de nobles passent plus de temps à se moquer de sa situation qu'à plaindre ses parents.
Particularités ◆ RUNISTE difficile de dire si elle y était prédisposée ou si elle était juste suffisamment passionnée pour parvenir à une maîtrise plutôt bonne, voire excellente pour son âge de cette discipline souvent délaissée. L'envie est née de l'ennui d'une après-midi, passée le nez dans un vieux livre de la bibliothèque, qui a mené à l'achat d'autres volumes plus poussés. La curiosité est devenu un amour véritable pour la matière, un moyen de trouver un point d'entente, de créer des liens avec son premier fiancé, aussi. Pour elle, les runes étaient un symbole de neutralité : rendant "tout" possible, elles pouvaient être utilisées de façon aussi bénéfique que l'inverse, neutralité aussi : terrain d'entente entre deux âmes totalement différentes. Mais avec cet horizon de possibilités infinies les règles et les limites ont commencé à être floutées ; faute à la magie des runes elle-même ou à l'influence du tiers avec lequel elle partageait cette passion. Si Crescentia a profité de son troisième cycle à Durmstrang pour peaufiner ce talent sur le côté, parvenant alors à créer un regain d'intérêt à son sujet chez sa famille qui y voyait un atout tant pour eux personnellement que pour Heimdall, il n'y a rien d'officiel à son penchant, qui dès que découvert a été offert à l'Heimdall par son père. Elle a suivi une formation auprès d'un maître certifié par le Collegium : Herr Saenz, très bon ami de son père qui lui faisait ainsi une faveur. Mais il n'a jamais été prévu qu'elle suive le même chemin, juste qu'elle apprenne pour être utile au laboratoire de recherches runiques. Lui trouvait ça dommage pourtant, la trouvant plus douée que ses autres apprentis, il voyait en elle un grand potentiel et puis, ils s'entendaient bien tous les deux. En attendant, pendant son apprentissage, elle se rendait déjà autant utile que possible au sein d'Heimdall, mêlant sa connaissance des potions aux runes. Aujourd'hui, son maître runiste est mystérieusement mort au cours d'un voyage en Égypte, mais ça n'a aucune espèce d'importance en réalité, puisque son père l'a forcée à mettre un terme à sa formation avant ça. Cress a chuté toute seule et aujourd'hui elle n'a de runes à déchiffrer que celles qu'elle grave elle-même sur les rebords en bois de ses fenêtres. Parfois, quand elle les retrace du bout des doigts, elle a l'impression de pouvoir sentir le pouvoir qui en émane, même quand elles sont simples et nettement plus esthétiques que puissantes, qui l'incite à se replonger dedans quitte à risquer de s'y perdre.
Sous-groupes ◆ MJÖLNIR (laboratoire des potions initialement) une assignation qui relève de l'évidence tant pour la runiste en herbe et que la potioniste de talent. C'est surtout grâce à son père, commandant de cette faction d'intellos qu'elle est là, mais ça lui correspond vraiment bien et personne ne doute que son recrutement était mérité. Elle aimerait pouvoir faire plus, continuer d'aider, vaincre Grindelwald et son idéologie, mais pour l'instant ses parents la maintiennent à l'écart, la perte de son innocence ayant paradoxalement poussé sa famille à l'infantiliser comme jamais. Elle sait qu'ils ne peuvent pas physiquement l'empêcher de participer, mais elle obéit à leurs règles malgré tout, espérant que sa punition soit ainsi levée plus vite.
HRP Personnage :Inventé Face claim : Sophie Turner Pseudo : Jiji Âge : 23 ans Où avez-vous connu le forum : bazzart/la bêta Comment décririez-vous votre rythme RP : euh, ça dépend ? Commentaire : plus les annexes tombent et plus je fangirl sur vous |
| | | Crescentia Seyfried Heimdall Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 102 Marks : 53
| Sujet: Re: a darker shade of magic † crescentia Dim 28 Jan - 2:09 | |
| THEMES Liens familiaux : Crescentia c'est la deuxième fille, le troisième et dernier enfant de la famille, l'oubliée. C'est pas qu'on ne l'a pas aimée, ou qu'on l'a vraiment délaissée, mais c'est qu'on n'attendait rien de particulier d'elle. Pour briller d'abord il y avait Johannes, l'aîné, le fils. On le leur a volé toutefois, du moins c'est ainsi qu'elle l'a perçu quand son frère a été recueilli par les Häring. Peu importe ceci dit, pour servir d'héritière et de joyaux de la famille il y avait sa sœur Wilhelmine née un an seulement avant elle. Ç'aurait pu être ressenti comme une chance de grandir sans la pression déversée en son entièreté sur les épaules de son aînée, mais l'absence d'espoir particulier pour elle fut aussi plutôt lourd à porter. On n'attendait rien d'elle, mais plutôt que de voir par conséquent chacun de ses accomplissements comme une bonne surprise, une source de fierté d'autant plus importante qu'on ne lui demandait rien de spécial, ce fut tout l'inverse: chaque réussite était considérée comme normale. Aimée de loin, elle fut traitée avec indifférence la plupart du temps. Ils ont payé pour son troisième cycle, ils l'ont poussée (non qu'elle en ait besoin) à rejoindre l'Heimdall, ils lui ont trouvé un mariage très arrangeant pour une seconde fille et elle s'est pliée à tout pendant des années. C'est son erreur, son scandale qui a tout changé, elle est devenue le centre des attentions des ragots, mais aussi de sa famille, la surdouée jamais reconnue, soudain vue comme l'enfant rebelle.
Compétences magiques et baguette : Taillée par Gregorovitch dans un bois d’érable un peu sombre, ses parents y ont mis le prix pour que leur dernière enfant ait une baguette de qualité en dépit de sa place moindre dans la famille. Ainsi elle renferme en son cœur une plume d’Alkonost qui la rend polyvalente, mais quelque peu difficile à manier, d'autant plus qu'elle se montre pratiquement aussi caractérielle que sa maîtresse. Noueuse et rigide, elle n'a de délicate que l'apparence. Mesurant un long trente centimètres, elle a longtemps fait tâche dans la main menue de l’enfant de dix ans qui se l’est appropriée, mais sa finesse correspond à la jeune femme qu’elle est devenue. Crescentia l'entretient comme une amie, une alliée. À ses yeux au fond, sa baguette est au moins autant responsable qu'elle des prouesses dont elle a su se montrer capable tout au long de sa scolarité, elle a apporté son envie d'apprendre et son excellente mémoire et le bout de bois (à l'entendre) a fait le reste en canalisant sa magie pour l'aspect pratique. C'est de la fausse-modestie toutefois, sa baguette ayant longtemps été capricieuse et difficile à maîtriser ce qui a requis de nombreux efforts de sa part pour en faire une véritable extension d'elle, et puis, ça n'explique pas ses notes en théorie, son niveau remarquable en potions ou son penchant transformé en talent pour les runes. Elle n'a pas reçu le don de son frère, ou l'attention de sa sœur de la part de ses parents, mais elle a cultivé ce qu'elle avait : capacités intellectuelles et dur labeur pour se révéler une sorcière à la magie tout en finesse. Bien plus portée sur la lumière, la magie blanche ou à la rigueur neutre, elle n'aime pas beaucoup ce qui explose, ce qui casse, ce qui tue, exception faites de potions concoctées pour Heimdall car pour tuer le poison de Grindelwald elle veut bien répondre de manière tout aussi létale. Autre exception : les runes, domaine un peu flou, sa curiosité lui fait parfois lire quelques pages de trop dans des livres interdits, poser des questions (théoriques toujours) qu'elle ne devrait pas, laissant parfois la morale de côté (temporairement), elle s'en est particulièrement rendue compte auprès d'August et s'en effraie un peu désormais, de ce qu'elle aurait pu devenir.
Les Moldus et le Secret Magique : Si Crescentia a le sang mêlé, elle n'a pas de moldu parmis ses ascendants directs et a donc toujours vécu totalement à la sorcière. Sa connaissance du monde moldu est donc limitée à ce que lui ont raconté ses amis nés-moldus satisfaisant difficilement sa curiosité maladive. Le concept de vie sans magie la fascine absolument, elle-même se sentirait totalement démunie sans le pouvoir qui lui coule dans les veines. Elle aime bien les moldus toutefois et se balader dans les quartiers moldus de Berlin ou de son bourg, avec l'impression de tenir un secret plus grand que le monde l'amuse beaucoup. Elle les aime bien, mais elle pense que le secret magique a son importance malgré tout. Les moldus ne sont pas faits pour être à proximité de la magie, ils risqueraient vite d'en devenir des dommages collatéraux et puis, l'histoire montre bien que ce pourrait aussi être dangereux pour les sorciers eux-mêmes de se dévoiler à toute la population moldue. Elle ne considère pas nécessairement que les sans-magie lui sont inférieurs néanmoins, juste différents, et vivre sans magie les rend, il lui semble drôlement, drôlement ingénieux. : électricité, photographie, automobiles, autant de choses que les sorciers ne penseraient jamais à inventer d'eux-mêmes et qui l'émerveillent.
Sport et Arts : L’art l’indiffère, le sport elle l'aime de (très) loin de seulement. Si gamine elle a fait un peu de Quidditch et drôlement aimé ça — le fait d’être sur un balai, en fait, surtout — au cours de son deuxième cycle à Durmstrang le choix a dû être fait de favoriser ses études au détriment du reste et même si elle l’a prise elle-même cette décision, elle en garde une certaine amertume. Elle n’aime pas regarder les autres faire ce qu’elle estime en son fort intérieur être capable de faire (“si je n’avais pas arrêté”) potentiellement mieux. Ça l’agace, et elle fait donc mine de ne pas aimer le sport lui-même. Les autres, comme l’escrime, elle s’en fiche complètement elle trouve ça nul, inutile, les rares fois où on l’a traînée à un duel elle s’est ennuyée ferme. Quant à l’art, il y a beaucoup de choses qu’elle considère comme tel : la magie elle-même, les runes en particuliers, et qu’elle aime passionnément. Et puis il y a les romans qu’elle a lu avidement toute son adolescence (beaucoup d'histoires d'amour qu'elle a jeté au feu depuis). Elle aime la musique, mais on n'a jamais investi dans son éducation musicale alors là encore, c’est de loin, elle écoute, mais ne pratique pas, à son grand regret. Les arts plastiques en revanche l’indifférent véritablement. Elle ne voit pas l’intérêt de s’arrêter devant un tableau de Untel représentant Unetelle. Encore, une fois, elle est tombée sur un tableau impressionniste moldu et elle y a trouvé un certain caractère mais la peinture classique la fait bâiller. C’est plus utile qu’intéressant, quand on veut pouvoir avoir une représentation de soi-même ou de sa grand-mère dans son salon, certes (mais les tableaux sorciers ont la fâcheuse capacité de parler, ce qui à ses yeux les rend encore moins appréciables). Aussi, devenir l’épouse d’un peintre alors même que c’est ce métier qui permet à son mari de se faire une place dans une société qui autrement ne veut pas de lui, c’est presque pour elle une mauvaise blague. De tous les arts qu’il aurait pu pratiquer, il s’est attaché à celui qu’elle ne comprend pas.
Vie amoureuse et sexualité En tant que fille de bonne famille, Crescentia ne devrait avoir de vie sexuelle que celle requise par son mariage. Seulement tout le beau monde dont elle a un jour pu prétendre faire partie sait que ce n'est pas vrai. Crescentia a offert sa virginité certes à son promis, mais précisément avant leurs vœux, avant que leur union ne soit ferme et elle est un bon exemple de la déchéance qui suit quand une fille de bonne famille comme elle n'écoute pas les règles. Elle n'a pas l'impression d'avoir tant fauté pourtant. Elle n'a pas l'impression d'avoir fait quoi que ce soit de mal et certainement comparé aux "abominations" dont certains parlent, aux déviances que certains pratiquent, elle peine à voir ce qu'il y a de si mal à s'offrir à qui l'on aime. August est un monstre, elle le voit sans mal aujourd'hui, mais elle l'a aimé son monstre, malgré elle et malgré lui aussi. Elle aurait voulu être une fille bien, s'en tenir aux règles, se montrer patiente, résister à ses avances, mais elle n'a pas su. Ses lèvres avaient le goût du danger, ses doux murmures l’avaient fait plier et son regard pénétrant avaient fini de la rendre sienne. Sa bêtise à ses yeux c'est d'avoir cru qu'August pouvait être sincère, avait quoi que ce soit de bon en lui, sa bêtise c'est d'avoir été naïve bien plus que de s'être donnée. Elle ne l'aurait même pas regretté s'ils ne s'étaient pas fait prendre ; au moins a-t-elle pu savourer sa première fois, ses beaux-parents ne déboulant dans la chambre qu'elle ignorait être la leur que pendant leur seconde étreinte. Pire, elle n'aurait pas regretté même en se faisant prendre, si elle n'avait pas compris qu'il l'avait fait exprès pour ruiner un engagement auquel commençait pourtant à trouver du bon. Son erreur, la confiance qu'elle lui a offerte, elle la paye chèrement aujourd'hui : épouse de l'aîné Häring, le sans-titre, sans voix aussi, le sourd-muet. Elle ne le connaissait qu'à peine avant leur mariage et son cadet est encore le seul à l'avoir touchée ; les époux font chambre à part.
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| | | Crescentia Seyfried Heimdall Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 102 Marks : 53
| Sujet: Re: a darker shade of magic † crescentia Dim 28 Jan - 2:09 | |
| Histoire
Date & lieu
slithered here from eden« And later I dreamt that maid again, slaying a savage giant in a castle built of snow. »
« Maman pourquoi Hanny s'en va ? » Pas de grande cérémonie quand Johannes est envoyé chez les Häring. Crescentia n'aime pas beaucoup les Häring parce que, déjà, leur emblème c'est un hareng et que le poisson c'est ce qu'elle aime le moins manger au monde et puis ça sent pas bon dans la cuisine quand on en prépare et puis c'est trop salé. Johannes s'en va chez les Häring et elle ne comprend pas trop ce que ça veut dire, juste que sa chambre va être toute vide et qu'il ne sera plus là pour lui apprendre à jouer aux dominos. Ça la rend triste même si, à elle, le jour où on est venu le chercher on lui a offert une couronne de fleurs toutes blanches à mettre sur ses cheveux roux et de grands sourires tous contents avec ça. On lui a promis aussi que quand elle aurait le bon âge, comme sa sœur, elle aurait une jolie baguette, une bonne baguette avec un cœur qui vaut vraiment quelque chose et des fournitures neuves et de jolies robes — elle ne voit pas vraiment le rapport avec le départ de son frère et trouve ses parents biens superficiels de lui faire remarquer ça dans un moment pareil. « Papa, est-ce que ça veut dire qu'il ne sera pas Burggraf ? » Pas de réponse à ça juste un signe de la main censé balayer toute sa curiosité. On cherche à l'intéresser à autre chose à la place : tu as vu le garçon qui est venu avec Herr Kasprzak, Crescentia ? Vous serez très amis un jour. Mais Crescentia s'en fiche, elle a déjà des amis. Et puis il est très pâlot August et il a de grandes cernes sous les yeux, on dirait un vampire (sa mère l'a pincée quand elle a dit ça, Cress a peur que ça veuille dire que c'est vrai). « Maman quand est-ce que Hanny revient ? » Jamais, mais ça on ne le lui dit pas, que son frère a été vendu — et qu'elle aussi, d'une certaine manière. « Arrête de poser tant de questions Crescentia, tu me fatigues. » On la fait enfin taire quand les invités et son grand-frère sont partis. « Va donc jouer avec ta poupée. » Ça fait bien trois ans qu'elle ne touche plus aux vieux jouets de sa sœur et préfère les livres de son père ou les jeux de son frère, mais ça, y a jamais eu que ce dernier pour s'en rendre compte.
◆ Wilhelmine a changé depuis que Johannes est parti. Elle prend plus de place, elle se pavane dans le petit manoir comme s'il lui appartenait. Ça sera le cas un jour toutefois, ça, Crescentia a fini par le comprendre, sa sœur a été promue au titre d'héritière. Elle-même se retrouve ainsi à passer la plupart de ses journées seules alors même que son statut aussi a changé. Il faut elle aussi qu'elle soit gentille et généreuse et sensible et intelligente, mais on la regarde moins. On la regarde moins, mais on ne la laisse pas non plus gambader comme quand elle était petite dans le jardin ou dans les rues du bourg ; le bout de ses chaussures doit rester propre en tout temps. On la regarde moins, mais on la surveille autant et on la punit pour ses bêtises mais on ne la félicite pas pour ses réussites, et Crescentia passe son temps à bouder dans sa chambre. Quand Wilhelmine part à Durmstrang elle est presque soulagée d'avoir tout le manoir à elle, pour une fois, sans la voix stridente de sa sœur. Surtout, sa mère la voit un peu plus cette année-là, lui donne quelques leçons additionnelles en politique régionale, mais aussi matrimoniale. « Dans un couple, la femme est reine. » Lui dit-elle un jour alors qu'elles sont assise à la bibliothèque au-dessus d'une carte du pays. « Et le mari est roi. » Pense comprendre Crescentia même si, en même temps que ça lui semble être une évidence, elle comprend mal l'intérêt qu'il y aurait à avoir deux monarques dans un royaume qui ne serait composé que d'eux (autant n'avoir alors aucun régent). « Non, le mari est valet. » La surprend pourtant sa mère ; c'est donc la femme qui règne seule. L'idée lui plaît. « J'aime que les choses soient équitables. Ta sœur hérite du Bourg de Kiel mais, meine süße Crescentia, si tu tiens les rênes de ton mariage alors, toi aussi, tu commanderas un bourg. » Celui — en bien meilleur état — de Bremen. Ça ne lui semble pourtant pas vraiment équitable parce que sa sœur reste plus observée et aimée qu'elle, parce qu'elle aura véritablement le titre et parce que le manoir comme le bourg où elles ont pourtant toutes les deux grandi sera à elle et elle seule. Ça reste injuste que son propre chemin à elle doive être lié à un autre nom de famille, à un homme.
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« Euh, désolée, mais t'es en train de faire n'importe quoi là. T'es pas censé mettre autant de dards écrasés de Bylliwig, deux cuillères à café suffisent. » Elle rejette la tresse qui contient tant bien que mal sa chevelure de lionne derrière son épaule et hoche la tête dans ce qui se veut un geste poli, sympathique mais qui n’apparaît à son vis-à-vis que condescendant. « Je ne me souviens pas t'avoir demandé ton avis. » Répond-il d’ailleurs en lui tournant le dos et retournant tranquillement à sa préparation. L’adolescente secoue violemment la tête et retourne à la sienne, déjà presque terminée, sans pouvoir s’empêcher de lancer des regards en coin à la paillasse de son voisin. Il ne lui faut que quelques instants pour ajouter un peu trop de poudre à son mélange arrachant un soupir indigné à sa camarade. « C'est juste que, s'il-te-plaît, si tu ne fais pas attention ça peut explo- » agacé, il lâche encore une poignée de poudre dans son chaudron et elle n’a pas le temps de finir sa phrase que ce dernier explose dans un vacarme assourdissant. Elle encaisse le choc les yeux fermés, mais elle devine déjà la substance peu ragoutante qui lui recouvre le corps. « Schei-ße. » elle énonce lentement comme pour se retenir, dans sa rage, de jeter pire.
« T'as mis quelque chose dans mon chaudron ? » ose-t-il faire en la pointant du doigt, accusateur, sachant pourtant pertinemment que les yeux du maître des potions sont sur eux. « Pardon ? » s’indigne-t-elle en essuyant tant bien que mal la substance gluante de ses vêtements. « Comment savais-tu que ça allait exploser ? » Elle roule des yeux devant sa naïveté. « Pfff j'ai rien mis dans ton chaudron, pas besoin, vu que tu as déjà vidé la moitié de ta boîte d'ingrédients dedans. Tu sais il existe quelque chose de merveilleux qui s'appelle une recette tu devrais peut-être apprendre à la suivre. » Deuxième année d’étude et certains ne sont toujours pas fichus de suivre les instructions correctement, c’est proprement consternant. « Je savais que ça allait exploser parce que moi tu vois j'ai lu les maudites instructions et tout le satané livre avec. » argue-t-elle alors que le professeur s’interpose justement entre les deux élèves. « Surveillez votre langage Fräulein Seyfried ! Vous viendrez me voir dans mon bureau après vos cours. » Elle serre le poing. « Quant à vous Herr Burger vous pourriez effectivement tirer profit d'un peu de lecture supplémentaire. Pour le moment emmenez votre camarade se débarbouiller. Cette petite matière gluante verdâtre a tendance à brûler la peau. »
« J'arrive pas à croire qu'il m'a punie moi pour avoir essayé d'apprendre à un petit c— » marmonne-t-elle dès qu'ils sont seuls dans le couloir des cachots. « Bien fait ! Ça t'apprendra à être une sale demoiselle je-sais-tout. » l'interrompt-il, mauvais. Elle serre la mâchoire ; elle a l’habitude. Hâte d'être en classe étoile pour ne plus se retrouver qu'avec des gens de son niveau.
◆ « Hm… » Sa dernière bougie est en passe de s'éteindre, mais Crescentia n'a pas fini son chapitre et elle s'est promis qu'elle n'irait se coucher que quand ce serait fait — même si ça fait deux heures que dès qu'elle en achève un elle entame le suivant en se promettant que ce sera le dernier. Plus elle s'enfonce dans son apprentissage des runes et plus ça l'intéresse et plus le petit carnet noir offert par August se remplit, les pages s'ajoutant et s'ajoutant à l'infini (spécificité absolument géniale de son cadeau) transformant ce qui était un petit cahier en volume imposant qu'elle doit magiquement réduire pour le glisser dans sa poche (et désormais de façon permanente d'une petite rune gravée dans la couverture de cuir). Parfois Herr Saenz l'étudie par dessus son épaule et lui fait quelques remarques sur ses propres commentaires alors il est des pages qu'elle arrache et garde dans un autre petit carnet du même genre, qui lui reste dans sa table de nuit. « Théoriquement, si on changeait un peu cette rune, elle pourrait rendre n'importe quoi ininflammable. » Le bout de sa plume gratte un peu son menton alors qu'elle ose à peine murmurer l'idée en même temps qu'elle l'écrit : « Même un homme. » Elle trace tentativement celle qu'elle pense qui pourrait marcher. Cette page est précisément une de celles qu'elle va faire disparaître. Elle n'a pas besoin de lui montrer sa conclusion maladroite pour savoir que son maître n'appréciera pas ; à raison d'ailleurs, les runes sur les êtres humains sont interdites. Celle-ci pourrait être utile pourtant et il suffirait il lui semble d'un changement si subtile pour qu'elle puisse être appliquée sur la peau. Ce n'est pas comme les pages de volumes interdits qu'elle a lu une fois qui proposaient des runes pour accroître la puissance magique d'un homme. Ça ne lui semble pas si intrinsèquement mauvais. Ça ne change pas le fait que le Collegium n'aimerait pas ça. Et Herr Saenz non plus. Elle finit de tracer sa rune et arrache la feuille, l'observe un instant de trop (comme pour actionner son extraordinaire mémoire) et utilise ce qu'il reste de sa bougie pour la brûler avant de se frotter les yeux et de se glisser dans son lit.
Il n'y a rien de mal à un peu de curiosité. Il n'y a rien de mal à ce qu'elle pense la même chose d'une centaine d'autres runes, osant à chaque fois à peine y penser, ne suggérant qu'une fois à mi-voix l'idée à August pour une rune d'invisibilité — qui n'a curieusement pas vraiment réagi. Pas un moment n'imagine-t-elle mettre ça en pratique. Elle n'imagine pas vraiment que quiconque d'autre puisse le faire. La seule rune qu'elle ait jamais vue tracée sur le corps d'un humain, c'est celle un peu effacée, presque méconnaissable sur le torse d'August. Elle ne l'a vue qu'une seule fois, rendue curieuse, mais pas assez pour que ça la distraie de ce qu'ils étaient en train de faire, de partager pour la première (et dernière) fois. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle signifie, aucune idée de son usage (peut-être simplement esthétique, mais elle n'a pas beaucoup d'espoir), elle sait juste que ce n'est pas une de celles auxquelles elle a pensé. Elle sait que c'est mauvais signe. Elle sait que ça lui fait peur. Elle n'arrête pas d'y penser.
◆ « Un instant Crescentia. » Magdalena l'arrête dans son mouvement pour l’inspecter de plus près. Son regard acéré étudiant avec attention chaque millimètre de son corps, remarquant chacun des plis de sa tenue, chaque mèche un peu électrique de sa crinière rousse (trop) coiffée par ses propre soin. Sa main droite vient arranger le serre-tête de sa benjamine tandis que l’autre tire un peu sur sa robe, comme pour chercher à la rendre un peu plus longue sans pour autant qu'elle ne se décide à sortir sa baguette pour véritablement recouvrir ses mollets. Crescentia n'a pas eu de choix concernant aucun des aspects de sa présentation ; sa coiffe serait bien la dernière qu'elle aurait jamais songé à mettre à son âge. La jeune femme n'a plus vraiment le choix de quoi que ce soit dès qu'elle est entre les murs du domicile familial, ou sous la surveillance parentale. Elle s'est exécutée, elle a fait ce qu’on attendait d'elle. Elle a ainsi mis les perles de sa mère et le reste des accessoires que celle-ci a posé sur son lit. De même, elle est prête à passer sa soirée à sourire et à bavarder gaiement. Elle est prête à prendre sa place et jouer son rôle dans l’immense mascarade qui doit se jouer ce soir-là. « Il faut que tu sois plus que présentable. » fait sa génitrice, sévère. « Je ne comprends pas pourquoi c'est si important. » avoue Crescentia malgré sa (toute nouvelle) résolution à obéir à tout : son erreur n’est que la sienne, il n’y a pas de raison que ses parents aient à en pâtir. Pas question non plus que le nom de Seyfried en prenne un (énième) coup. Elle s'est montrée stupide, naïve et imprudente. C’est son fardeau, pas le leur. Le comble pourtant, c’est qu’on se plie en deux pour la rassurer, pour lui dire que son honneur va être racheté, pour réparer une erreur qu’une partie d'elle a même du mal à désigner comme telle — quoiqu'il est plus qu'infortuné qu'ils aient dû être pris sur le fait. C'est encore son humiliation personnelle à avoir été découverte par son futur beau-père qui la hante le plus. Non, elle aimerait pouvoir dire que c'est ça le pire, mais le pire c'est encore l'amertume liée à la réalisation qu'il s'est joué d'elle, méchamment, vicieusement, que son erreur à elle est bien plus profonde qu'elle ne l'a d'abord crue. Numb. La colère de ses propres parents a coulé sur elle ; elle a à peine entendu les hurlements de son père, les sanglots de sa mère. La déception — et le ridicule de cette dernière — l'a rendue de marbre. Dès que son avenir a été éclaircit toutefois, dès que sa mère a cessé de pleurer, les larmes de Crescentia sont apparues, immédiatement étouffées dans son oreiller. Elle se déteste pour sa bêtise, le maudit lui pour sa fausseté.
Si son frère avait été à sa place nul doute que le scandale aurait été moindre. Pas beaucoup, les mœurs étant ce qu'elles sont, sévères pour hommes comme femmes, mais elle pense que ç'aurait été plus facile, une tâche un peu moins noire pour la famille. Pour l'honneur de cette dernière malgré tout elle est prête à faire l'impasse sur ses propres envies pour accepter l’offre — l'ordre plutôt — de ses parents. Elle a toujours eu conscience qu'un mariage arrangé l'attendait et a accepté de se plier aux règles de la chose il y avait déjà bien longtemps. Toutefois ça n'empêche pas le besoin de mise en scène de lui échapper totalement. Des fiançailles en grandes pompes ils en ont déjà eu les Häring-Seyfried, une semaine à peine après qu'elle soit devenue une femme, et ça ne s'est pas exactement bien fini. « Ce n'est pas comme si on ne s'était jamais vus. » En réalité, les Häring en ont peut-être un peu trop vue d'elle justement. Après le point de non retour, elle a du mal à saisir pourquoi ça importe qu'elle ait l’air parfaite dans sa robe blanche censée évoquer la pureté dont on sait pertinemment qu'elle est désormais dépourvue — si tant est que ç'ait même jamais été le cas. Ceci dit, son nouveau fiancé, lui, elle le connaît à peine. Rarement présent aux dîners et réceptions auxquels elle à été invitée en tant que future épouse de qui était alors leur héritier, elle était à peine consciente de l'existence d'Erwin. « Je pense que les évènements récents auront prouvé qu'il y a beaucoup de chose que tu ne comprends pas Crescentia. » rétorque Magdalena d'un ton sans appel. Elle lisse un peu le tissu sur les épaules de la rouquine et hoche la tête satisfaite. « N'oublie pas d'être gracieuse et reconnaissante Crescentia. C'est tout à fait honorable de la part des Häring de t'offrir leur autre fils. » Crescentia sait bien qu’elle a tenu des propos bien différents quand la proposition des Häring leur est d’abord parvenue. Les murs ne sont pas assez épais pour qu'elle n'ait pas entendu les complaintes de sa génitrice — et quelques insultes aussi. Néanmoins, Crescentia force une risette sur ses lèvres. Elle n'est pas aussi douée que les autres pour faire semblant, pour coller son masque de poupée indifférente mais polie sur le visage, mais elle fera de son mieux. « Bien sûr, Mama. Et un Häring ou un autre ; quelle différence ? — Exactement. » C’est toute la différence pourtant et le manque d'enthousiasme de sa mère est probant. D'un point de vue objectif : on remplace l'héritier par le premier fils oublié de tous, qu'elle connaissait elle-même à peine et qui n'est destiné à rien. De Burgrafferin on lui offre une position dépourvue de titre et de pouvoir politique. Mais ce n'est pas le pire pour elle : en échange du ténébreux, de l'odieux goujat extrémiste, elle obtient désormais l’insignifiant, laissé dans l'ombre par ses propres parents, le sourd, l'anormal. Cependant non seulement Crescentia refuse obstinément d’admettre à quiconque et même à elle-même qu’August ait pu obtenir quoique ce soit de plus d'elle que sa vertu, elle a également conscience que l’honneur de la famille est bien plus important que ses petites préférences personnelles quand bien même celles-ci feraient sens. Aussi compte-t-elle faire tous les efforts du monde pour avaler la pilule et ce, avec le sourire.
◆ Sa robe de mariage est la chose la plus lourde qu'elle ait jamais eu à porter. Déjà, parce que Crescentia se rend enfin compte quand on lui plante une dernière fourche dans le crâne pour maintenir sa crinière en place, que ça ne rachètera rien. Que si il faut qu ce mariage arrive, ça n'arrangera en soi ni sa réputation ni celle de sa famille. C'est pour elle une punition et rien d'autre. Son père vient de lui annoncer qu'elle devra prendre un peu de temps seule dans son nouveau chez-elle, pour s'y habituer. Privée de carrière, privée d'Heimdall pour un temps indéfini. Période d'adaptation a-t-il appelé ça, mais il ment et elle le sait. Ce n'est ni plus ni moins qu'une période d'essai pour tester sa nouvelle attitude plus malléable, le menton un peu baissé de celle qui sait qu'elle a fauté et veut se faire pardonner. Les Seyfried n'ont jamais eu très bonne réputation et elle a fait erreur en pensant que c'était ce qu'on essayait de la faire racheter en la mariant si vite. Non, ce qui heurte le plus son père, c'est encore le manque de valeurs de sa part que son erreur a démontré. Les conséquences de sa faute pour leur nom lui importent ainsi moins que la faute elle-même. La robe est lourde aussi physiquement, mariage d'hiver en extérieur oblige. La petite cour à l'intérieur de la propriété des Häring suffira, a-t-on décidé, de toute façon l'assemblée ne sera pas bien grande et la cérémonie aussi courte que possible. Avec August le mariage aurait du se faire en grandes pompes au printemps, ou bien peut-être même l'été — en août aurait voulu Crescentia, pour la blague — et sa robe aurait été plus jolie que celle-ci, elle n'aurait pas eu besoin de fourrure sur ses épaules ou de tant de maquillage pour se donner quelques couleurs ou masquer ses larmes. Le froid lui pique les yeux et manque de ruiner tous ses efforts, et il neige et Wilhelmine dit que c'est joli mais Crescentia a l'impression de sentir de la moquerie (ou pire : de la pitié) dans sa voix et lui enfoncerait bien sa tête de petite fille parfaite dans un tas de neige, mais la procession est inarrêtable, elle est au bras de son père qui a une main ferme sur la sienne comme pour lui rappeler que si son consentement est nécessaire pour que le mariage arrive, elle n'a pas exactement le choix de le donner ou pas. Parmi les quelques invités il y a sa belle-famille bien entendue, malheureusement au complet, le corps de Crescentia se crispant jusqu'aux orteils quand ses perles d'un azur un peu rougi se posent sur August l'espace d'une seconde. Si elle n'aimait pas tant sa famille, son père, sa mère, si elle ne crevait pas tant de retrouver leur amour (si tant est qu'elle l'ait jamais vraiment eu) elle lui arracherait le cœur de sa propre baguette ici et là.
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| | | August Häring Gouvernement | Einsicht Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 118 Marks : 87
| | | | Erwin Häring Autres Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 27 Baguette : 30cm, bois d'olivier tropical, plume de phénix. Marks : 31
| | | | Hilda Jörgen Einsicht Revelio Date d'inscription : 09/02/2017 Messages : 419 Baguette : / Marks : 331
| Sujet: Re: a darker shade of magic † crescentia Dim 28 Jan - 12:24 | |
| Bichette. Elle est adorable la petite Cressie. Et elle est bien lottie tiens, entre les deux zigotos. La brusquez pas, le monde a besoin de son talent de potionniste. (L'Einsicht aussi si tu changes d'avis btw. ) (De quoi ? Ne pas faire de propagande dans les fiches ?) (Qui a dit ça ?) Bon courage pour la suite, hésite pas à nous spamer, nous harceler, nous questionner. On est là pour ça. |
| | | Johannes Seyfried Autres Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 77 Baguette : bois d'épicéa et plume de phénix Marks : 71
| | | | Konrad Reinhardt Gouvernement | Autres Revelio Date d'inscription : 18/02/2017 Messages : 415 Baguette : Bois de pin, coeur en crin de Sombral, 29cm, rigide. Marks : 224
| | | | Revelio
| Sujet: Re: a darker shade of magic † crescentia Dim 28 Jan - 16:53 | |
| Comme vos trois fiches m'ont mis l'eau à la bouche je vais scruter dans l'ombre tout ce qui peut bien avancer par ici aussi. Voilà. Stalkeuse on m'appelle. Bonne chance en tout cas. Et je dis pas ça qu'à la joueuse, mais également à Crescentia ! |
| | | Paul Lindemann Autres Revelio Date d'inscription : 28/01/2018 Messages : 411 Baguette : En bois de tilleul argenté, coeur d'écaille d’Ajattar en poudre Marks : 248
| Sujet: Re: a darker shade of magic † crescentia Dim 28 Jan - 16:56 | |
| En effet elle cumule la demoiselle, mais ça promet d'être magnifique ** Et quel choix de prénom, j'adore. J'ai l'impression de me répéter dans toutes ces fiches qui déchirent, mais j'ai hâte d'en voir plus gngngn |
| | | Revelio
| | | | Anselm Drache Heimdall Revelio Date d'inscription : 28/01/2018 Messages : 20 Marks : 26
| | | | Crescentia Seyfried Heimdall Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 102 Marks : 53
| | | | Magnus Röhr Gouvernement | Heimdall Revelio Date d'inscription : 18/03/2017 Messages : 467 Baguette : 28.2 cm, plume d'alkonost et chêne européen Marks : 317
| | | | Ariel J. Jadefluff Autres Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 234 Baguette : bois de frêne, cœur plume de phénix, 27,94 centimètres, entêtée et fidèle, production de sorts élégants, flexibilité fragile. Marks : 44
| | | | Revelio
| | | | a darker shade of magic † crescentia |
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