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Magnus Röhr Gouvernement | Heimdall Revelio Date d'inscription : 18/03/2017 Messages : 467 Baguette : 28.2 cm, plume d'alkonost et chêne européen Marks : 317
| Sujet: Magnus | Orgueil. Lun 29 Jan - 4:01 | |
| MAGNUS Röhr Noblesse | Heimdall
« Smarter than you. »
INFORMATIONSNom ◆ Röhr.Nom dont il n'a pas toujours était particulièrement fier, sali par la fainéantise de son père et la vénalité de son grand-père. Il s'est appliqué à en a redorer le blason, renouant avec les valeurs traditionnelles de la maison. Parce qu'avant de pouvoir mettre ses propres ambitions à exécution, il lui fallait déjà un nom qui en soit digne. Prénom ◆ Magnus. On lui a toujours dit, quand il était enfant, "Ca veut dire grand ". Alors, puisqu'à priori c'était déterminé dès sa naissance, le voilà au-dessus de tous les autres. Pour une fois, merci Papa. Surnom ◆ Qui a besoin d'un pseudonyme quand on s'appelle Magnus Röhr ? Les titres suffisent, Landgraff, Monsieur, général... Finalement, l'ensemble parle de lui-même, nul besoin de s'embêter à chercher plus loin. Lieu & date de naissance ◆ 31 janvier 1981 à Hambourg. C'était seulement l'aurore quand il vint au monde. Il faisait froid. La grande horloge de Der Trum sonna la naissance de l'héritier. Le plus digne que le clan Röhr a connu depuis un paquet d'années. Métier ◆ Landgraf du Land d'Hambourg, Général d'Heimdall. Il aurait aussi bien pu être runiste, mais il avait de plus hautes ambitions. La politique a toujours eu ses faveurs et sa main était bien trop habile au combat pour ne servir qu'à tourner les pages de ses livres. Lieu d’habitation ◆ Der Trum, évidemment. La grande tour située en plein cœur d'Hambourg, sa ville. Berceau de ses ambitions et de son succès, rien ne saurait l'en détourner. Statut de sang ◆ Sang mêlé. Traditionnellement, le sang n'a jamais eu d'importance pour les Röhr. Un individue se juge à la valeur de ses actes, pas la couleur de son sang ou la pureté de sa race. Si Theophilus a vaguement tenté d'en faire une priorité, son fils s'est chargé de balayer ces préoccupations ridicules. Classe sociale ◆ Noblesse. Et de la plus haute, en sa qualité de Landgraf. Pourtant, jamais il ne se permettrait de sous-estimer le peuple, contrairement à bon nombre de ses collègues du gouvernement. Il à bien conscience d'être lui même le fruit d'une révolte populaire, choses que sa famille avait eu tendance à oublier. Ce ne serra pas son cas. État civil ◆ Veuf D'une femme qu'il n'a jamais aimée, qu'il a épousée par facilité, pour faire plaisir à son père et surtout profiter du statut de son beau-frère. Et même dans la mort, ce mariage lui a été utile. Ne jamais sous-estimer les Drache: même quand on pense qu'ils n'ont plus rien à offrir, ils meurent pour vous arranger. Claudia étant décédé en couche avec leur second enfant, l'événement était l'alibi parfait pour légitimer un fils bâtard né au même moment. Ce fils bâtard c'était celui d'Hilda. Hilda, à qui il a demandé de l'épouser quelque mois plus tard. Hilda qui a dit oui mais à qui il a demandé d'attendre. D'attendre que le bon moment soit venue, que la politiqué évolue, que le monde soit prêt pour eux, qu'il mette tous les projets à exécution, que les choses se calment avec l'Einsicht. Mais Hilda est parti. Elle l'a abandonné, trahis et humilié. Ho, s'il avait su ! Magnus était trop gentil avec Hilda, on ne l'y reprendrait pas.
Éducation ◆ Durmstrang. Il y est entré en premier cycle, âgé de seulement 8 ans. Au début c'était très important l'école, il fallait être bon, meilleure que les autres mêmes. Avoir de bonnes notes, rendre son père fier, aller en classe étoile. Ou en tout cas essayer. Et puis Gellert est arrivé, avec sa désinvolture et sa suffisance. Alors l'intérêt pour l'école s'est tari. Magnus n'a pas eu une scolarité brillante, pas par manque de capacité, mais surtout par pur désintérêt. La classe étoile n'était plus une priorité, ils se moquait même un peu de ceux qui s'acharnaient à y entrer. Si en règle générale Magnus ne faisait que ce qui l'intéressait et ce qui l'arrangeait; il s'appliquait cependant à maintenir des résultat correct. Bon élève, mais jamais excellent. Ce n'était pas grave: il voyait bien plus loin. À mesure que les années passaient, Durmstrang devenait le théâtre de diver expériance sociale et vit naitre ses ambitions politiques aux côté de celles de Gellert. Ce dernier lui attira quelque ennuit (bien qu'il ait lui-même porté une part de résponsabilité dans la majorité des cas) mais le moment venue, il su s'en détacher. Magnus ne l'avouera jamais, mais c'est surement Gellert qui a éveillé en lui cette passion dévorante pour le pouvoir. Finalement la plus grande leçon qu'il a apprise à Durmstrang ce n'est pas qu'il faut être meilleur que les autres, c'est qu'il faut être plus malin.
Opinion politique ◆ Heimdall.Faire de la politique n'a jamais été un choix pour Magnus. Il était né héritier de land, il siègerait à la chambre haute après son père: c'était un fait qu'il n'a jamais remis en question, jamais tenté de fuir, à la grande joie du géniteur. Cependant, le pauvre Theophilus Röhr, dû rapidement se rendre compte que si son fils était déterminé à lui succéder, ce n'était pas pour marcher dans ses pas, bien au contraire. C'est très tôt que Magnus à commencé à excéder la politique gouvernemental: d'abord par pur esprit de contradiction, puis finalement par conviction personnelle. Ses années à Durmstrang ont jouées un rôle primordiale dans cette prise de position politique, sans parlé de Gellert Grindelwald lui-même. Déjà à l'école, certaines de leurs discussions pouvaient être houleuses. Magnus ne lui en tenait pas rigueur, il s'agissait de débats politiques stimulants. Il s'amusait même de sa passion pour les reliques de la Mort. Aujourd'hui les petites divergences idéologiques d'adolescent sont loin. En réponse à l'Einsicht de Gellert, et l'affront qu'il lui a fait en s'attaquant à l'Allemagne, Magnus a créé Heimdall. Pour protéger le Secret et la population magique de son pays -qu'elle soit, sorcière, hybride ou marginale - tout les moyens sont bons. Magnus ne se met pas de limites, il éradiquera l'Einsicht de son pays, l'Allemagne redeviendra grande. Et Hilda paiera sa trahison.
Réputation ◆ Froid, distant, incorruptible. Magnus Röhr impressionne autant qu'il irrite. Le Landgraf d'Hambourg est loin de faire l'unanimité auprès de ses collègues du gouvernement et il le sait. Coup de chance pour lui, il a les moyens de s'en moquer. Les privilèges de la Chambre haute et les différentes alliances tissées avec les années, jouent plutôt en sa faveur. Quoi qu'il en soit ce n'est pas le gouvernement qui l'importe -il ne s'agit pour la plus part, que d'une poignée de nobliaux attaché à leur privilège mais trop fainéants pour les mériter-, c'est l'opinion du peuple qui intéresse Magnus. Et après les règnes chaotiques de ces deux prédécesseurs être apprécié de ces gens n'a pas été très compliqué. À Heimdall, le général a la réputation d'être un leader né, il sait parler à ses troupes, se montre parfois sur le terrain, s'entretient même avec les plus jeunes recrues. Des qualités militaire et humaine qui jouent en sa faveur. Bien-sûre, tout ceci est savamment orchestré. Sa réputation, il l'a choisi, étudié, organisé; et il sait très bien qu'il n'est pas à l'abri de voir le tout s'écrouler. Alors il tien son rôle, sans faillir; Sonja y veille.
Particularités ◆ Legilimancie et Occlumancie, deux talents qu'il a d'abord souhaité apprendre en partie par orgueil. Parce qu'il voulait, avoir réellement quelque chose de plus, mais qui aujourd'hui se révèlent particulièrement utile, voir vitales. De son apprentissage, il ne garde pas de très bons souvenirs. Les leçons étaient longues et épuisantes, aussi bien physiquement que mentalement. Raïhanna le poussait toujours plus dans ses retranchements, jamais elle ne l'a ménagé malgré l'affection qu'elle lui portait. Il avait voulu apprendre, il devait assumer. Il crut plusieurs fois qu'il allait abandonner. Mais la blessure que l'échec aurait infligée à sa fierté était impossible à accepter. Alors il endura migraines, nausées et autres saignements de nez. Jusqu'à ce qu'enfin, après plusieurs années, il ait fini d'apprendre. Aujourd'hui, Magnus abuse de l'occlumencie. Il le sait, mais ne peut s'en empêcher. Accorder sa confiance devient de plus en plus difficile. Analyser ses propre comportement devient presque automatique. Une paranoïa grandissante qu'il compense en fermant son esprit quasiment constamment. Il en paie le prix, chaque jour, à coup de migraines et d'insomnie. Il a des jours noirs, Magnus. Certaines potions le soulagent. Il déteste pourtant les prendre. Toute fois, il fait un usage bien plus restreint de la légilimancie. La raison en est très simple: les conséquences de son utilisation sont encore plus lourdes. De par ce qu'elle inflige, mais aussi de par ce qu'elle révèle...
Sous-groupes ◆ Anciens élèves de Durmstrang | Gouvernement - Landgraf d'Hambourg | Heidmall - Général
HRP Personnage : PV Face claim : Daniel Craig Pseudo : Whaly Âge : 23 Où avez-vous connu le forum : J'sais pas je l'ai trouvé par hasard. Comment décririez-vous votre rythme RP : Régulier ? Dans la mesure du possible Commentaire : Je vous aime tous mes chatons |
| | | Magnus Röhr Gouvernement | Heimdall Revelio Date d'inscription : 18/03/2017 Messages : 467 Baguette : 28.2 cm, plume d'alkonost et chêne européen Marks : 317
| Sujet: Re: Magnus | Orgueil. Lun 29 Jan - 4:01 | |
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Champ Libre Quand Magnus est enfant, il y a trois grandes vérités dans sa vie. Il aura un grand avenir; la noblesse et le pouvoir lui sont acquis, par nature; et Hambourg est le centre du monde. ◆ À Durmstrang des choses différentes font loi: il faut être discipliné et il faut être en haut du tableau. Si vous n'êtes ni l'un ni l'autre: il faut avoir de l'argent. Coup de chance, Théophilus a de l'argent. ◆ Quand il rentre à la maison, il faut détacher Sergeij et Hanne de l'influence de leur père. Il est encore plus bouffi d'orgueil que Magnus. ◆ Avec Gellert, les choses sont plus subtiles: il faut l'écouter et apprendre à le contrer, le suivre jusqu'à un certain point et s'en détacher au moment opportun. Il faut savoir savoir jouer au plus malin. C'est un combat incessant, fascinant et terriblement stimulant. ◆ Quand il est enfin jeté dans le vrai monde, Magnus doit se rend à l'évidence: il restait beaucoup de choses qu'il lui faut apprendre. Il comprend très vite qu'être un Röhr ne lui garantit absolument rien, quoi qu'en croie Théophilus. Et il faut qu'il fasse en sorte que cela change. ◆ Il apprend beaucoup de choses au ministère des Affaires étrangères: en France, il faut aimer la pâtisserie; en Angleterre il faut boire du thé; en Russie, il faut supporter la vodka. Et en politique, il ne faut jamais se mettre ses adversaires tout à fait à dos. ◆ Il faut évidement prend position par rapport à l'Einsicht. Et toujours évidemment, il faut la condamner. Trop peu l'on fait dès le début, à son gout. ◆ Pendant les leçons d'occlumencie, il ne faut pas s'énerver. Et pendant les leçons de légilimencie, il faut être calme. Pour les deux disciplines, il faut être patient. Magnus n'est pas quelqu'un de patient.• Il faut qu'il prenne Sonja sous son aile. Cette gamine a quelque chose de particulier. Elle est trop brillante. Il doit bien ça à sa mère. ◆ Avec Claudia, il faut toujours faire semblant; pour qu'elle croie qu'il l'apprécie et pour que Herr Drache lui offre son soutien quand il en aurait besoin. Et quand elle disparait, il faut faire semblant de la pleurer. ◆ Avec Lothar il ne sait pas ce qu'il faut faire. ◆ Il aut qu'il épouse Hilda. Pour être sûr qu'elle ne lui glissera jamais totalement entre les doits. Elle est à lui, Hilda. Mais ce n'est pas encore tout à fait le bon moment. ◆ Quand il se rend au parlement avec Théophilus, il faut le laisser faire ce qu'il veut. Autrement dit: pas grand-chose. Magnus se contenter de rester silencieux. Il a fini par apprendre la patience. Quand il se rend au parlement sans Théophilus , c'est une autre histoire. ◆ À la guerre, il faut survivre. ◆ En revenant de la guerre, il faut que Magnus devienne landgraf, qu'il destute son père, et commence enfin sa véritable ascension. ◆ Une fois Landgraf il faut qu'il se mettre au travail. Il faut détruire l'Einsicht et pour cela, il lui faut Heimdall. ◆ Hilda l'a trahi. Il ne peut faire confiance à personne. Il faut qu'il verrouille son esprit constamment. Pour supporter il faut qu'il prenne les potions que lui prépare Sonja. Il faut qu'il lui apprenne la Lagilimencie. Il faut qu'elle soit ses yeux et ses oreilles. • Il faut que Lothar continue le Quidditch, les gens l'aiment de plus en plus, c'est utile. ◆ Il faut qu'Andreas se calme. Il ne s'attire que des ennuis. Il ressemble trop à sa mère. • Il faut que Berlin tienne encore quelque temps, il n'est pas prêt. ◆ Il faut qu'il ait peur que tout s'effondre comme un château de cartes. Cela le force à ne pas se reposer sur ses acquis, à ne pas devenir comme son père. Ça le maintient en vie.
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| | | Magnus Röhr Gouvernement | Heimdall Revelio Date d'inscription : 18/03/2017 Messages : 467 Baguette : 28.2 cm, plume d'alkonost et chêne européen Marks : 317
| Sujet: Re: Magnus | Orgueil. Lun 29 Jan - 4:01 | |
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Histoire
Genesis
1881-1889 | Der Trum Hambourg
The Son Dans la maison il y a une grande horloge. Enfin, mère dit que la maison est une horloge. Magnus, lui, n'est pas certains que cela signifie. D'ailleurs, Père dit que la maison n'est pas vraiment une maison : c'est der Trum. La Tour. « avec un grand T », il précise toujours d'un air un peu pompeux. Magnus ne sait pas trop ce que cela veut dire non plus. La maison a peut-être la forme d'une tour, mais c'est là qu'ils vivent alors c'est quand même une maison, non ?
Enfin, le fait est que la Tour est aussi une Horloge. « Point », dit père. « Tu comprendras quand tu seras grand », dit Mère. Magnus acquiesce. Quand il sera grand, il ferra de grandes choses. D'ailleurs, c'est ce que veut dire son nom. Père le lui a expliqué « Magnus, ça veut dire "celui qui est grand" » il dit très solennellement. Grand comme l'horloge. Ou comme la maison, plutôt. Non, comme la Tour, pardon. Père acquiesce, satisfait. Il dit. « Un jour, la Tour serra à toi. »
Quand il sort sur le parvis avec Raïhanna, la tour est si haute qu'elle cache le soleil. Magnus, il a l'impression qu'il va se rompre le coup en essayant d'apercevoir les aiguilles du grand cadrant qui se trouve tout là-haut. « Ce sont des chiffres romains », dit Raihanna en montrant le cadran. Magnus n'est pas sur de ce que cela veut dire non plus, il ne sait pas encore lire. Mais il sait combien il y a d'heures alors il imagine bien que "chiffres romains" c'est une façon de parler. Ou une façon d'écrire. Il n'est pas tout à fait certain. « Magnus aussi ça vient du Romain » ajoute, Raïhanna. Alors c'est ça, le romain, c'est une langue. Il commence à comprendre plus de choses. Grace à Raïhanna.
Raïhanna c'est sa nourrice. Elle est belle. Aussi belle que mère. Mais mère a les cheveux blonds et les yeux bleus, alors que Raïhanna a la peau brune et les cheveux tressés avec de jolies perles. Parfois Raïhanna enroule ses cheveux dans un grand foulard coloré, mais Magnus n'aime pas cela. Il préfère les perles, lui. Parce qu'elles brillent au soleil quand elle l'emmène sur l'esplanade en été.
« Moi je viens d'Afrique. C'est pour cela que ma peau est de cette couleur », dit Raïhanna. L'Afrique c'est très loin, et il y fait beaucoup plus chaud qu'à Hambourd. Magnus aimerait bien y aller, un jour. « Moi, je viens du Denemark », dit Mère. Magnus n'est jamais allé au Danemark, il aimerait bien voir à quoi cela ressemble aussi. Il parait qu'il y faisait bien plus froid qu'à Hambourg. Magnus demande à Père d'où il vient. Père rie. « Moi je suis Allemand, fils. Je suis un Röhr d'Hambourg », il dit. « Et toi aussi. »
Mère a une belle baguette magique en bois blanc. Elle s'en sert pour faire apparaitre des fleurs et des oiseaux qui chantent sous la verrière, qui donne sur le fleuve. « Les adultes font de la magie avec une baguette, pas les enfants », dis Mère. Elle ajoute que quand il sera grand, Magnus aussi aura une baguette magique à lui. Il ira à l'école très bientôt, pour tout apprendre.
Raïhanna n'est pas une enfant, mais parfois elle fait de la magie avec ces mains. Elle allume des bougies, arrose les plantes , fait tourner la cuillère dans le chaudron. Des fois elle utilise une petite baguette en bois sombre. « Pour les choses difficiles », elle dit. Mais la plupart du temps elle fait danser ses doigts et les choses bougent toutes seules. Elle montre à Magnus comment faire. « Ne le dis pas à Herr Röhr », elle souffle en souriant. Il ne dira rien, il sait garder les secrets, Magnus. Dans la cuisine, avec Raïanna, il apprend à faire danser ses doigts pour essayer d'allumer des bougies. Raïhanna a souvent l’air de tout savoir. Il a l’impression qu’en plus de savoir faire de la magie avec ses mains, elle sait en faire avec ces. Il aimerait qu’elle lui apprenne aussi mais il n’ose pas demander.
Sergeij pleure. Cela énerve Magnus. Mère s’occupe beaucoup de lui et Raïhanna aussi « Il est petit, lui », elle dit. « Toi tu es grand, maintenant » elle sourit. Il faudrait savoir.
Père lit Les Sortilèges tous les jours. Quand il a fini, il donne le journal à Magnus et lui fait lire et commenter un article. Ça parle soit de politique, soit d'économie, soit du Land. Magnus ne comprend pas toujours tout, mais il fait bien semblant. Alors Père est satisfait. Il lui explique qu'un jour lui aussi il devra accomplir son devoir de Landgraf. Que c'est très important. « Même si c'est souvent ennuyeux. »
Raïhanna est partie. « Elle s'est trouvé un mari », dit père. Magnus la déteste de l’avoir abandonné « Toi aussi un jour tu serras le mari d'une dame, quand tu seras grand. » Magnus répond qu'il est déjà grand. Il a presque sept ans. « Plus grand que ça » , dit Père en riant. Il se moque de lui. Magnus n'aime pas cela. Quand il sera grand, Père ne pourra plus se moquer de lui comme ça. Il a hâte. « On te trouvera une femme avec un sang pur » , dit Père. Magnus demande s’il a le sang pur, lui. Père a l'air contrarié. Il ne rit plus.
Magnus fait danser ses doigts au-dessus de la bougie. La flamme s'allume. Il recommence. Elle s'atteint. « Où as-tu appris cela ? » demande Mère, sur un ton admiratif. Il ne révèle pas le secret de Raïhanna, même si elle est partie. Alors il dit qu'il a appris tout seul. Dans un livre. « Tu grandis si vite », dit Mère en lui caressant les cheveux.
« Quand ira-t-il à Durmstrang, Théophilus ? » demande Herr Seyfried. « À la rentrée prochaine » , dit père. Magnus n’aime pas qu’on aprle de lui comme s’il n’était pas là. « Il est très sage, ce petit », dit la femme de Herr Seyfried. Magnus se renfrogne. Il n'aime pas qu'on l'appelle "petit". Alors il se redresse. « À table il faut se tenir droit, et dans la vie il faut garder la tête haute », disait Raïhanna.
DONG fait la pendule en face du grand escalier. Elle est reliée à l'horloge de la Tour. Dans les étages Hanne pleure. A côté de lui, Sergeij renifle. Il est triste que son frère s’en aillesLa valise à côté de Magnus fait presque sa taille. DONG Il n'a pas envie de quitter sa Tour. « Au revoir, mon grand », dit Mère en l'embrassant sur le front. « À bientôt, fils » , dit Père en lui posant une main sur l'épaule. Et ils s'en vont. Sur le mur du grand hall, de Durmstrang, il y a une liste de noms qui n'arrête pas de bouger. Ça l'ennuie. Autour de lui il y a d'autres enfants. Celui qui est devant lui se retourne et le regarde. « Bonjour », il dit. Il lui tend une main solennelle. « Comment tu t'appelles ? » Magnus regarde autour de lui avant de la lui serrer. « Magnus Röhr. » Il répond. Et de tous, c'est déjà lui le plus grand.
15 mars 1897 | Durmstrang
The kid « J'espère que c'est pas encore un de tes plans tordus, Gellert », dit Magnus. « Magnus, parles moins fort ! », siffle Anke entre ses dents. Gellert éclate d'un grand rire. Mais d’une manière général, Anke ne fais pas beaucoup de repproches à Geller. Cela exaspère Magnus. Cela exaspère toujours Magnus. Même depuis tout ce temps. Konrad quant à lui, n'a encore rien dit, ça ne va surement pas tarder. « Détends-toi, Röhr. », fait Geller une fois que son rire s'est calmé. « On s'amuse ! » « C'est qu'on n’a pas toujours la même définition de l'amusement... » Marmonne Konrad. Voilà. Enfin quelqu'un de sensé. « Vous êtes chiants », dit Anke sur le ton de celle qui veut clore la conversation. « Ne les froisse pas, Anke; on a besoin d'eux », dit Geller d'un ton sérieux.Anke se renfrogne. Elle n'aime pas qu'on lui fasse des remarque. Surtout quand c'est Guellert. Ce qu'Anke aime, c'est mener tout le monde à la baguette. Mais ses trois amis ne sont pas toujours très cohopératifs. Magnus ricane. Konrad aussi.
Ils avancent encore quelques minutes dans les couloirs déserts de Durmstrang. Et puis Gellert s'arrête dans le hall. « Ici, ça sera très bien », dit-il. Cette fois, c'est Anke qui ricane. « Et qu'est-ce qu’on fou là ? » Demande Konrad. « On vient admirer ton nom en haut de tableau, Reinhardt », Réponds Magnus. « On vient laisser notre marque », Dis Gellert. « On a une maque, maintenant ? » demande Konrad, septique. « Celle des reliques ! » Réplique Anke, irrité. « Enfin, parle pas si fort, Anke. » lance Magnus, narquois. « Vous êtes chiants », lâche Gellert, sèchement. « Je l'avais dit », Ajoute, Anke, croisant les bras sur sa poitrine. Elle a l'air particulièrement satisfaite, l'espace d'un instant. « Toi aussi. » Magnus et Konrad ricanent encore « La ferm- »
Il y a un bruit sourd dans les étages. Les rires se taisent, les quatre baguettes s'éteignent. Silence. Un bruit de pas, au fond du couloir. Une lueur un peu plus loin. Ils se glissent, dos au mur, cessant presque de respirer. La lumière passe puis disparait. Silence dans le noir.
« Sérieux qu'est ce qu'on fait là ? » « Je viens de vous le dire. » « Mais on en a rien à foutre de tes reliques, Gellert. » « Et pourquoi t'as dit que t'avais besoin de nous ? » « Pour la sceller. » « La marque ? Dans le mur ? Non, mais vous êtes pas nets, vous deux ! » « Vous me fatiguez... »
Gellert rallume sa baguette. Sur le visage, il a un air que Magnus connait bien. C'est avec cet air-là qu'il charme tout le monde: Anke, leurs professeurs, presque tous les élèves de l'école; Magnus lui-même, parfois. Souvent. Et ce, malgré leurs nombreux désaccords. Sur presque tous les sujets. Mais Magnus sait reconnaitre un esprit brillant. Gellert est un esprit brillant. Magnus se dit souvent que ce visage là, pourrait conquérir le monde entier. Provoqué de guerres. Détruire des civilisations. À la fois effrayant et tout bonnement fascinant.
« C'est notre dernière année, ici », dit Geller. Son ton est grave. « On n’est pas n'importe qui.» Il lance un regard appuyé à Magnus. « Il faut qu'ils se souviennent de nous. » Ses yeux croisent ceux de Konrad. « Vous vous foutez des reliques, mais c'n’est pas vraiment ce qui compte, et vous le savez. Ce qui est important c'est qu'avec ça, ils ne pourront jamais nous oublier. » Il pas croyable. « Alors, vous voulez tomber dans l'oubli ou vous voulez marquer l'histoire ? Parce que ça commence ici, et maintenant. » Anke jubile. Konrad jette un œil à Magnus. Magnus a un sourire en coins. Il est séduit. Par la sensation grisante du pouvoir et la promesse, terriblement tentante, de la postérité. Konrad lève les yeux au ciel. « Oui... Et puis, un sceau à deux runes c'est facile à briser, par contre à quatre... » fait-il, l'air presque blasé. Cette fois, Gellert sourit franchement. « T'es vraiment un petit génie, Reinhard. Je parie que tu vas aller en troisième cycle. » Konrad ignore la remarque. « Si on se fait prendre-», commence-t-il. « T'en fais pas, ton père paiera pour que tu te fasses pas virer. » Le rassure Magnus en lui mettant un tape sur l'épaule. « Le mien aussi. »
28 aout 1897 | Maison de Raïhanna Onana, Hambourg
The Apprentice C'est une petite maison, coincée entre une boutique de chapeaux et un magasin d'entretien de balais volant. La porte est rouge, sous un perron surélevé par quatre marches en pierres, entouré de deux petits jardinés où poussent des plantes exotiques qui respirent tranquillement au soleil de la fin d'été. Magnus a une sensation étrange dans l'estomac. Il connait le sentiment d'adrénaline et les picotements qu'elle provoque dans la poitrine, mais le stress lui est une sensation inhabituelle, quasiment inconnue. Magnus Röhr n'a pas peur. Surtout pas de la porte rouge d'une minuscule maison dans une rue secondaire de la Révolution. Normalement. Il frappe à la porte. Recule en bas des marches. Il attend. La porte s'ouvre.
Raïhanna a les cheveux tressés avec des perles qui brillent au soleil. Le temps a creusé des rides, dans sa peau sombre: au coin de ses yeux, sur son front et à la commissure de ses lèvres. Mais elle est toujours belle. Elle a l'air surprise de la voir. « Bonjour, Raïhanna », il dit. Raïhanna sourit, du même sourire doux que Magnus a gardé de ses souvenirs d'enfant. « Tu as grandi, Magnus. » Debout à côté de Raïhanna, il y a une gamine accrochée à sa jambe. Elle a la peau mate et le regarde méfiante. « Qu'est ce que le fils du Landgraf fait ici ? » Elle demande en ramassant la petite pour la caler sur da hanche. Magnus n'aime pas trop cette appellation. « Tu es légilimens. » Le tutoiement ressurgit sans qu'il s'en rende compte. « C'est drôle, je me demandais si tu le découvrirais un jour. Et ce que tu ferrais quand tu le saurais. »
Elle entre et il la suit dans une petite cuisine aux placards bleus et aux plans de travail en bois usés. Baguette en main, elle met une bouilloire à chauffer et sort une grande théière dans laquelle se verse d'elles même quelques feuilles de thé. Il se souvient d'une époque ou elle aurait fait tout ça avec ses mains. Magnus regarde autour de lui. Il y a des plantes qui sèchent au plafond, un chaudron qui bouillonne sur une flemme bleu, des bougies sur la table. « Sonja, tu n'as pas dit bonjour à notre invité. » Elle lui lance un regard, mais ne dit rien. « Sonja. » « Bonjour. » Lâche la petite avant de retourner à ses occupations d'enfant, sur le sol de la cuisine. « C'est ta fille ? » il demande. « Oui. » « Tu es marié ? » « Non. » « Quand tu es partie, mon père a dit que tu t'étais marié. » Elle a un grand rire. « Il n'a jamais aimé la concurence, je crois. » Il sait qu'elle parle de l'influence qu'elle avait sur lui. C'est étrange de la revoir. « J'ai vu que toi, tu allais te marier, par contre. » Elle fait un signe vers le journal posé sur un fauteuil dans un coin. La une de Sortilèges annonce ses fiançailles à Claudia Drache. « C'est l'idée de ton père ? » Il hausse les épaules. « Oui, mais je n'ai pas accepté pour lui. Disons que ça m'arrange. » Elle lui jette un coup d'oeil par-dessus son épaule. « Je suis désolé qu'il t'ait renvoyé. » « C'est bien aimable de ta part, mais tu n'as absolument aucune responsabilité dans la façon dont ton père m'a traité. » « Je- » « Je pense que tu es surtout désolé pour toi. » Elle sourit un peu. Il se raidit. « Ce n'est pas grave », elle dit tranquillement. À côté de Magnus, la chaise se tire d'elle même pour l'inviter à s'assoir. La bouilloire se met à siffler. Un coup de baguette et elle se tait, s'envolant verser l'eau bouillante dans le tellière avec un nuage de vapeur. Deux tasses se posent sur la table, un pot de sucre et un petit pot de lait. Raïhanna s'assoit en face de lui.
« Que fais-tu ici, Magnus ? » Elle demande à nouveau. « Je veux que tu m'apprennes. » « Pourquoi ? » Il ne sait pas exactement quoi répondre. « Alors tu n'es pas prêt.» Il s'irrite. « Qu'est ce que tu en sais ? Tu ne me connais pas. » Lâche-t-il froidement. Le regard qu'elle lui sert l'est encore plus. « Très bien, convint moi. » « Ne me traite pas comme un enfant. » « On est encore un peu un enfant, à vingt ans. » « Pas moi. » « Te crois-tu si différent des autres ? » « Je suis- » ...grand ? Il s'interrompt. Il entend le rire moqueur de Konrad résonner dans sa tête. « Tu ressembles à ton père. »
Il sent la colère monter ne lui. Pourquoi le traite-t-elle toujours comme un gamin ? Ce n'était pas comme cela que ça aurait dû se passer. Elle aurait dû lui demander comment il allait, comment s'était passée l'école, où est-ce qu'il travaillait. Était-il heureux ? Quels étaient ses projets ? Elle n'a rien demandé de tout cela. Elle l'a juste traité comme un enfant. Ou comme son père.
« Justement. J'aimerais lui ressembler un peu moins. » Lâche-t-il, amer. Elle le jauge pendant un long moment. Il la défit du regard et pendant ce temps, il sait qu'elle est en train d'enfoncer toutes les portes, il le sent, c'est assez désagréable. Il ne sait pas ce qu'elle voit ni ce qu'elle comprend. « Il faudra commencer par l'occlumencie », elle dit, au bout d'un moment.
semaine du 5 février 1915 | Hambourg
The Man « N'y va pas, c'est ridicule », dit Theophilus. « Si tu veux vraiment t'en mêler, intègre l'état major, à la limite. On peut arranger ça facilement. » Magnus soupire, tendis que son père lui sert un verre de whisky pur feu. « L'état major ne protègera pas le secret magique, il faut des gens au front.» Theophilus rit. « Les moldus ne sont pas assez intelligents pour voir la magie. Nous avons construit des villes entières à l'intérieur des leurs et il ne s'en doute pas une seconde. Ne t'inquiète pas pour le Secret, Magnus.» Alors Magnus se lève tranquillement. Et il se tient là, de toute sa hauteur; face à son père qui est assis dans l'un des confortables fauteuils de son beau bureau, à siroter innocemment son verre de whisky hors de prix; sans se douter une seconde de ce qui est en train de se passer. « À mon retour, je veux ton siège à la Chambre haute », dit Magnus. Ce n'est pas une question ni une suggestion. C'est un fait. "Point", disait père. Il est temps. Leur regard s'accroche un moment. C'est soudain un déferlement de choses incompréhensibles qui passent dans la tête de Théophilus Röhr. Il se revoit des années plus tôt, dire à son fil que, Magnus, ça veut dire grand; et lui répéter que la tour est forte; et que tout ce qu'il a, le monde le lui doit, puisqu'il est un Röhr. Alors seulement, il comprend, ce qu'il a fait de son fils, sans même s'en rendre compte: un homme plus puissant que lui. Et loin de s'en trouver fier, il en éprouve un sentiment terrible de jalousie, tinté de colère, suivi d'une soudaine angoisse. Blessure de l'égo, qu'il s'empressa de dissimuler sous le masque d'un sourire moqueur. « Si tu reviens. » « Ne t'en fais pas. Après tout, c'est mon destin, c'est toi qui l'a dit. » Magnus sourit, boit d'une traite le verre de whisky et disparait sans même prendre la peine de fermer la porte.
« N'y va pas, c'est dangereux », dit Mère. « Ce n'est pas notre monde, tu ne devrais pas t'en mêler. » qu'elle ajoute en lui prenant la main. Elle est assise sur le canapé du salon. Magnus sourit tendrement. « Bien sûr que-ci, ça l'est. Tout comme c'est le tien, et celui de mes enfants et de toute la population magique. » Elle soupire, ses grands yeux bleus paraissent infiniment tristes. « Qu'a dit Lothar ? » « Je ne lui ai pas dit » Il baisse les yeux. « Tu devrais lui parler. Il en a besoin. » Magnus ne répond pas. Cela fait cinq ans que Lothar a besoin que son père lui parle, et que ce dernier est incapable de trouver quoi lui dire. Comment le consoler de la perte de sa mère quand lui-même n'en est pas affecté ? Les choses sont tellement plus simples avec Andréas. Même avec Sonja tout est plus simple qu'avec Lothar. « Prends bien soin d'eux, s'il te plait. Et de Sonja aussi. » Elle hoche doucement la tête. « Mais surtout Lothar. Écris-lui pendant qu'il sera à l'école. » « Je lui écris déjà plus que toi. » « Tu sais que moi je n'écris pas. » Elle le regarde un moment. Elle a eu vent de sa dispute avec son père. Elle aimerait qu'il ne parte pas fâché. « Il l'a cherché » dit Magnus pour répondre à sa question silencieuse. « Parle-lui, fais-lui comprendre qu'il est temps. Je ne veux pas d'histoire. ll passera la main, qu'il le veuille ou non. »
« N'y va pas. » Avait dit Hilda. « On doit se marier. » Sa voix était froide, il pouvait facilement imaginer la frustration enfler en elle. « Je t'épouserais en rentrant » « Quand ? » Elle demande du tac au tac. « Je ne sais pas. Quand les choses iront mieux. Tu sais que c'est compliqué... » Elle croise les bras sur sa poitrine. « Ça fait quatre ans que c'est compliqué, Magnus. Et je commence à en avoir assez de t'attendre. » Il se penche sur elle et embrasse son coup. « Ne te fâche pas, s'il te plait. » Il embrasse sa clavicule. « Qu'est ce que tu crois que tu es en train de faire, là ? » « Je te couvre de baisers. » Il n'a pas envie de se disputer, pas ce soir, pas quand il s'apprête a partir pour une guerre sans baguettes. Il embrasse le haut de sa poitrine. « Je ne plaisante pas Magnus. J'en ai vraiment as- » Elle tente de le repousser de colère, mais il lui attrape le poigné. Il déteste quand elle fait ça. « Et tu crois que j'en ai envie ? D'aller me mêler au moldus dans leur conflit absurde ? » Elle lui lance un regard furibond. « Lâche-moi. » Mais il la tient fermement. « Tu crois que je ne préfèrerais pas rester ici avec toi, te passer la bague au doigt pour de bon et t'exhiber à la moindre réception, leur montrer à tous que tu es à moi ? » Il a la voix dure et froide. « Tu crois que ça m'amuse d'attendre depuis tout ce temps, pendant que tu profites de la moindre occasion pour te faire prendre par d'autres ? » Elle ne fait même pas semblant de s'indigner. « Alors pourquoi tu y va ? » jette-t-elle. « À ton avis ? Tout ce que je fais, je le fais pour nous je te signal. » Il la lache brusquement. « Tu est juste trop égoïste pour t'en rendre compte. » Il soupire et pose sa main sur son visage cette fois, plus doucement. Il passe le bout de son pouce sur ses lèvres pulpeuses. « Je n'ai pas envie de me battre aujourd'hui. S'il te plait, Darling. »
« Fais ce que tu veux. » dit Sonja. Elle est appuyée contre la porte rouge et fume une cigarette. Il l'accompagne. « Tant que tu reviens », elle finit par ajouter au bout d'un moment. Il a un petit rire. « Tu voudras bien aller voir les garçons ? » « Évidemment. » Elle acquiesce. Ça ferra plaisir à sa mère et ça emmerdera mon Théophilus. Ça serra très bien. Il écrase sa cigarette sur le sol. « Fais attention à toi, Sonja. » Il l'embrasse sur le front, cette gamine sur qui il a tant veillé et en qui il place tant d'espoir. Il est étrange de constater que c'est surement elle qui le comprend le mieux.
26 janvier 1927 | Siège d'Heimdall Onana, Hambourg
The Commender Magnus est assis à son bureau, au siège d'Heimdall. Il fume une cigarette. Il a mal à la tête. Il a le regard fixé sur le pendentif en acier qu'il tient dans sa main. Il observe le symbole triangulaire qui se balance au bout de sa chaine.
Quand Gellert Grindelwald s'est fait renvoyer de Durmstrang, vingt ans au par avant; il a laissé quelque chose à son ami Magnus. Une note pliée en forme de triangle. À l'intérieur il y avait un bijou qui représentait le symbole des reliques, marque qu'ils avaient eux-mêmes scellée dans les murs de l'école quelques semaines plus tôt. Le mot qui l'accompagnait était court et concis. "Je sais que tu feras de grandes choses. J'espère que tu choisiras de les faire pour le plus grand bien." Magnus avait souri a demis, exaspéré qu'après tant d'années, Gellert tente toujours de la rallier a ses idéaux. Il ne le revit plus jamais, Gellert Grindelwald.
On frappa à la porte du bureau. « Qui est-ce ? » demanda-t-il. La voix de Sonja lui répondit de l'autre côté. « Entre », il dit en refermant se main sur le symbole. Elle s'avance jusqu'au bureau de sa démarche assurée, et y dépose une petite fiole de potion translucide bleutée, sur son bureau. « Je l'ai amélioré pour que les effets durent plus longtemps. Fais attention, c'est fort.» « Merci. » Elle s'assoit en face de lui. De sa main libre, il débouchone la fiole et en avale le contenu. Il grimace. C'est infâme. « Essaie aussi d'en améliorer le gout la prochaine fois.» Marmonne-t-il. En se frottant la tempe. « Ne fait pas l'enfant », elle répond. Il ne réplique pas. Sonja est la seule personne contre qui il ne réplique pas. Elle est la seule à se permettre de telles familiarités, aussi. Il ferme les yeux. La douleur se fait soudain bien plus vive. Il serre les dents. Des milliers d'aiguilles lui transpercent la boite crânienne. Sa main se sert plus fort autour du triangle et les pointes s'enfoncent un peu dans sa chair. Il le lâche et le bijou tombe sur le bureau avec un bruit métallique qui lui vrille les tympans.
Un instant plus tard, la douleur n'existe plus.« Je t'avais prévenue » dit Sonja. Il garde les yeux fermés un instant, souffle, bouge un peu la tête sur le côté pour ses détendre les cervicales. « Qu'est-ce que tu fais avec ça ? » il ouvre les yeux pour voir qu'elle parle du collier. « Je réfléchissais. » Sonja le jauge un moment. Il n'aime pas quand elle l'observe de cette façon, ça lui rappelle Raïhanna. Mais c'est lui qui lui a appris à la faire. Sans rien dire, elle sort sa baguette. « Donne ta main. » Il tend sa paume vers elle. D'un geste elle fait disparaitre les plaies et les quelques gouttes de sangs qui en avait coulaient. « Ne te laisse pas distraire. » « Je vais bien, Sonja. » Il répond plus fermement. Elle ne le croit qu'à moitié, il le sait, mais la discutions est close.
La porte s'ouvre à la volée. La main de Magnus s'abat sur la table pour dissimuler le symbole, l'autre saisie presque instantanément sa baguette. Le coup est à deux doigts de partir. Mais l'homme qui a fait irruption n'est qu'un adjudant Loki tétanisé. « Pe- pardon Herr général, mais, ça ne pouvait pas attendre le retour du commandant. » Il a l'air d'avoir couru. D'une main un peu tremblante, il tend vers lui un parchemin. D'un léger mouvement, il fait venir la feuille jusqu'à lui. Il la parcourt rapidement. « Qui est au courant ? » « Seulement le contact, Herr. » « Faites-le venir. Immédiatement. Et pas un mot. » L'adjudant disparait. Magnus tend le parchemin à Sonja. « Elle y sera », fait-elle remarquer. « Je ne me laisserai pas distraire », répond-il froidement. « Va-t’en. Si tu es encore là quand ils reviennent, ils trouveront ça suspect. » Elle repose le document sur le bureau. Au passage il attrape son poignet et laisse tomber le pendentif dans sa main. « Et débarasse-moi de ça. »
Il est temps d'en finir avec Gellert Grindelwald.
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| | | Paul Lindemann Autres Revelio Date d'inscription : 28/01/2018 Messages : 411 Baguette : En bois de tilleul argenté, coeur d'écaille d’Ajattar en poudre Marks : 248
| Sujet: Re: Magnus | Orgueil. Lun 29 Jan - 4:37 | |
| Tant. de. swag. J'en peux plus il est trop tôt pour ce niveau de swah gah. Hâte de lire la suite (à une heure plus raisonnable) |
| | | Konrad Reinhardt Gouvernement | Autres Revelio Date d'inscription : 18/02/2017 Messages : 415 Baguette : Bois de pin, coeur en crin de Sombral, 29cm, rigide. Marks : 224
| | | | Hilda Jörgen Einsicht Revelio Date d'inscription : 09/02/2017 Messages : 419 Baguette : / Marks : 331
| | | | Magnus Röhr Gouvernement | Heimdall Revelio Date d'inscription : 18/03/2017 Messages : 467 Baguette : 28.2 cm, plume d'alkonost et chêne européen Marks : 317
| | | | Paul Lindemann Autres Revelio Date d'inscription : 28/01/2018 Messages : 411 Baguette : En bois de tilleul argenté, coeur d'écaille d’Ajattar en poudre Marks : 248
| | | | Revelio
| Sujet: Re: Magnus | Orgueil. Lun 29 Jan - 11:58 | |
| - Magnus Röhr a écrit:
- Ne jamais sous-estimer les Drache. Même quand on pense qu'ils n'ont plus rien à offrir, ils meurent pour vous arranger.
Comme on a pu le dire et le redire : le respect est mort ! En vrai j'adore le côté comique léger que tu as mis pour le moment dans ta fiche, ça permet de mieux relativiser les choses pour un Général, c'est agréable. Bonne chance pour le reste. |
| | | Ariel J. Jadefluff Autres Revelio Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 234 Baguette : bois de frêne, cœur plume de phénix, 27,94 centimètres, entêtée et fidèle, production de sorts élégants, flexibilité fragile. Marks : 44
| | | | Albrecht Reinhardt
Revelio Date d'inscription : 28/01/2018 Messages : 19 Baguette : Ventricule de dragon, ébène du gabon, 25cm, un peu rigide Marks : 23
| Sujet: Re: Magnus | Orgueil. Sam 3 Fév - 22:38 | |
| Hello you C'est moi, la mauvaise fréquentation de ton fils J'espère qu'on va pouvoir se trouver un p'tit lien des familles de toute beauté héhé (ou avec un potentiel dc) (nan j'ai pas déjà trois autres comptes en tête, jsp de quoi tu parles) En attendant, j'ai envie de dire. Vive l'Einsicht. Bien à vous. |
| | | Le Secret Magique Compte Fondateur Revelio Date d'inscription : 09/02/2017 Messages : 244 Marks : 247
| Sujet: Re: Magnus | Orgueil. Lun 12 Fév - 9:28 | |
| REVE T'OUVRE SES PORTES Oh you just can't wait to be... well you knew that was coming Non mais Magnus. Pf. PF. ENFIN IL EST LÀ ! TOUTE L'ALLEMAGNE L'ATTENDAIT TMTC Much prestance, very charisme, such maux de tête, so paranoïa. J'aime, j'adore, je valide et j'en veux plus LES ANECDOTES j'ai tellement aimé et OMG LE PÈRE DE MAGNUS ce gueux m'a achevé "si tu reviens" NON MAIS DUDE ??? bref, j'ai adoré, j'ai ris. Ça m'avait manqué vile thug de lire tes persos fabulous. Et ouais, t'as le droit au Secret Magique, pour te shamer parce que le last but not least hein hein HEIN tu croyais que ça passerait Vite fonce avec ta couleur, n'oublies pas que tu dois rendre l'Allemagne great again et chasser tous ces ricains et frenchies qui nous envahissent
Félicitations, tu es validé(e) ! Avant de te ruer dans la zone rp cependant, une petite chose s'impose, le recensement. Merci de bien vouloir passer dans ce sujet afin que nous puissions t'ajouter à toutes les listes nécessaires. Si tu fais partie d'un ou de plusieurs Sous-Groupes va finaliser ton inscription en postant dans leur sujet, et commencer à t'intégrer auprès de tes pairs. Une fois cela fait, nous te conseillons d'ouvrir une fiche de liens afin d'augmenter ton carnet d'adresse. C'est aussi un moyen idéal de trouver des partenaires RP ! Nous te conseillons d'ailleurs, avant de commencer à rp, de bien prendre soin de vérifier la période de jeu en cours afin de bien savoir comment dater tes sujets. |
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